06/04/2015

L'union de la droite et du centre

L'union de la droite et du centre droit, avec principalement l'UMP et l'UDI, a permis de remporter de façon incontestable les élections départementales au niveau national. Compte tenu de la déroute du Parti Socialiste et de ses alliés historiques, cette union offre la sécurité de figurer en tête, et donc au deuxième tour. La stratégie du PS (créer les conditions d'une percée du Front National pour amoindrir l'UMP) s'est ainsi retournée contre la gauche.
 
En Charente-Maritime, notre Président, Dominique Bussereau, a toujours clairement défini la ligne de cette union de la droite et du centre. Force est de constater que c'est une grande réussite, la majorité départementale s'étant étoffée lors de ce renouvellement. On peut saluer dans la circonscription la victoire de nos élus référents : Corinne Imbert, Sénatrice, et Jean-Marie Roustit sur le nouveau canton de Matha, ainsi que Jean-Claude Godineau sur le canton de Saint Jean d'Angély dont le binôme est Caroline Aloe, une nouvelle tête de l'UMP locale. Enfin, la très belle victoire d'Alexandre Grenot et de Sylvie Mercier sur le canton de Thénac illustre le renouveau de l'UMP et des candidats de la droite et du centre.
 
Saintes a longtemps fait exception au niveau départemental : il y a une quinzaine d'années, les relations entre le RPR et l'UDF étaient notoirement exécrables. Puis, à force de défaites, les partis se sont un peu effacés, au profit de candidats non encartés ou n'affichant pas ostensiblement la couleur et les logos des partis de la droite.
 
La victoire lors des dernières élections municipales  de 2014 a marqué une inflexion dans cette tactique locale, puisque l'UMP et l'UDI ont décidé d'allier leur force en créant une liste commune pour faire élire Jean-Philippe Machon. Yves Pouponnot, notre délégué de l'UMP, est pour beaucoup dans ce rapprochement fructueux qu'il avait déjà initié lors de ma candidature aux élections législatives de 2012. Je tiens ici à le saluer, au moment où je m'apprête à me porter candidat pour lui succéder lors des prochaines élections internes qui se dérouleront d'ici la fin de l'année.
 
L'échec, pour 45 voix, lors des dernières élections départementales, ne doit aucunement remettre en question cette stratégie d'union, bien au contraire. Même si l'écart est rageant, c'est déjà un bel exploit pour Régis Sainte Marie Pricot et Mélissa Trouvé de contraindre la gauche qui détenait les trois anciens cantons saintais à ce vote ultra-serré. Ils auraient fait d'excellents Conseillers départementaux... Saluons tout de même de façon républicaine la victoire de Christophe Dourthe et Brigitte Favreau.
 
A la lumière de ce passé, il convient désormais de préparer les échéances futures, et notamment les élections régionales. Dans cet esprit d'union de l'UMP et de l'UDI, et malgré mon attachement sans faille à l'UMP depuis sa création, je me positionne à titre personnel pour porter la candidature de Bruno Drapron, mon collègue UDI de la majorité municipale. Son implication est en effet saluée par tous ses collègues dont tous nos amis UMP qui travaillent à ses côtés dans l'opposition régionale.
 
Enfin, à partir de janvier 2016, je lancerai ma candidature pour l'investiture de l'UMP lors des prochaines élections législatives. J'espère dans la continuité que je pourrai à nouveau bénéficier du soutien de l'UDI, et ce dès le 1er tour, afin d'envisager cette fois-ci la victoire et afin de faire basculer la circonscription tenue depuis 2 mandats par le PS.

Cette union de la droite et du centre, dans des  territoires marqués par la forte présence de la gauche, est la condition sine qua non pour faire changer le paysage politique. C'est bien le cas à Saintes !