La France manque de places
de prison, c’est un fait indéniable. Notre pays doit donc s’engager dans un
plan massif de construction de centres de détention. C’est la réponse au
nombre croissant de délinquants récidivistes et de criminels en France, que
l’on retrouve parfois un peu trop rapidement en liberté. C’est une question de
sécurité nationale. C’est aussi une condition de dignité pour les personnes
incarcérées, en raison de la surpopulation carcérale.
Les deux prisons de Saintes, existantes, et celle de Fontenet, en
projet, ne s’opposent pas. Au contraire, elles se complètent !
Je m’engage, si je suis élu Député, à défendre les deux initiatives suivantes,
aux côtés des élus locaux.
Conserver une prison à
Saintes
La prison de Saintes est une
maison d’arrêt. Les maisons d’arrêt accueillent les prévenus (en attente d’un
jugement) et les courtes peines (moins de deux ans) ou les détenus en attente
d’être en détention dans un établissement pour peine. Ce sont donc des
personnes qui ont besoin d’avoir des contacts fréquents avec leur avocat ou
d’être en lien régulier avec le tribunal de Saintes. C’est la raison profonde
de conserver une prison à Saintes : cette proximité entre la prison et le
Palais de Justice. Il est impératif de maintenir nos activités juridiques qui
font la tradition (et aussi l’économie !) de notre ville. Les surveillants
de prison actuellement employés à Saintes resteront donc bien à Saintes. Les
avocats et les juges, également. Je me battrai pour cela.
Certes, la prison est
vétuste, il faudra donc la rénover ou avoir un projet nouveau. Elle est
également sur-occupée. Raison de plus pour construire une prison supplémentaire
à Fontenet…
Construire un centre
de détention à Fontenet
Fontenet, au
contraire, permettrait de créer des places nouvelles, et plus particulièrement pour
les moyennes et longues peines. C’est un besoin différent de la prison de
Saintes.
L’ancien camp militaire
appartient au Département, et est donc disponible tout de suite. Il faut saisir
ce projet qui est de surcroît porté par les élus de l'arrondissement et par les
habitants.
Les emplois nouveaux durant
la phase de travaux (BTP) puis en phase d'exploitation (surveillants)
constitueraient une bouffée d'oxygène dont le secteur angérien a cruellement besoin.
C'est aussi un moyen de maintenir l'hôpital de Saint-Jean d’Angély à long terme,
qu’il est également impératif de défendre par ailleurs, dès maintenant.
Le projet qui prévoyait 366
places a été enterré par Christiane TAUBIRA. Pourtant, tous les élus, et même
ceux de gauche, étaient venus se mettre sur la photo en 2011 lors de la visite
de l’ancien Garde des Sceaux, Michel MERCIER…
Le prochain mandat législatif permettra de
remettre sur pied ce projet, et je compte bien soutenir la Saintonge !