29/12/2010

Budget 2011 : Intervention au Conseil municipal du 17 décembre 2010

Les chiffres parlent d’eux-mêmes…

Monsieur le Maire, vous n’en avez pas encore parlé ce soir, mais ça ne saurait tarder… car, jusqu’à présent, on a toujours entendu le même discours de votre part : « ce n’est pas de notre faute, ce sont les autres » (vos prédécesseurs depuis plus de 20 ans), la ville nous a été laissée « à l’abandon » (je cite là le courrier que vous adressez aux Saintais en réponse à leurs critiques formulées à votre encontre au sujet de l’augmentation des impôts), « c’est un choix difficile mais on ne peut pas faire autrement »…

Mais face à cette ritournelle que vous aurez d’ailleurs du mal à prononcer encore très longtemps (cela fait déjà le quatrième exercice budgétaire que vous commencez), il y a les chiffres, et il suffit de les examiner pour se faire une opinion. A mi-mandat, il convient en effet de prendre un peu de recul, n'est-ce pas ? Et, si les élus font de beaux discours, les chiffres - eux - témoignent ! Alors, que nous disent ces chiffres ?
Commençons par la fiscalité locale : l’année 2007 (dernière année clôturée par la précédente mandature) voyait une recette issue des impôts locaux de 13,3 millions d’€. Dans ce budget 2011 (chapitre 7311), nous voyons que les Saintais contribueront à hauteur de 17,3 millions d’€, soit 4 millions d’€ de plus en 4 ans. C’est énorme 4 millions d’€, vous en conviendrez avec moi. Cela fait près de 30 % en plus par rapport à 2007. Voir la suite...

27/12/2010

La colère des parents délèves de l'école Eugène Pelletan

Lecture de leur note de synthèse lors du Conseil municipal du 15 décembre 2010 :

S'agissant de l'abandon du système CHAM (Classes à Horaires Aménagés de Musique) et de son remplacement par un nouveau concept : Chant'école, les parents d'élèves de l'école Pelletan (comme ceux des autres écoles d'ailleurs) sont très irrités de n'avoir aucun élément leur permettant d'apprécier le bénéfice revendiqué. Non seulement ils n'ont pas été préalablement consultés (non plus que pour la fermeture de l'école elle-même) mais les informations leur parviennent par les médias. Très remontés à la suite de ce qu'ils ressentent comme une attitude méprisante, ils dénoncent la confusion qui naît de la pseudo association, des soi-disant consultations ou travail commun, sur ce projet ainsi qu'il ressort des articles de presse...

26/11/2010

Fermeture de l'école Eugène Pelletan (Saintes)

Tous les paradoxes de la municipalité qui a décidé de fermer une école !

Il est bien contradictoire que la municipalité de gauche ait repris à son compte la mobilisation des parents pour éviter la fermeture d’une classe à la rentrée scolaire et que, peu de temps après, elle annonce la fermeture d’une école entière… Y aurait-il deux poids deux mesures ? Et est-ce aux enfants d’en faire les frais ?
Il est aussi scandaleux que la municipalité l’annonce sans aucune concertation avec les parents.
Il est enfin catastrophique que le centre-ville soit petit à petit abandonné : fermeture d’un musée, fermeture d’une école, plan de déplacement qui paralyse le centre-ville, etc. Jean Rouger a-t-il l’intention de tuer le centre-ville au nom de son concept de « ville apaisée » ?

01/11/2010

Dérapage budgétaire (augmentation des impôts à Saintes)

Face à la vague de protestation suscitée par l'augmentation déraisonnable des impôts locaux à Saintes (+17% pour la taxe foncière), le Maire s'est senti obligé de se justifier lors du Conseil municipal du 4 octobre 2010. En effet, plus de mille personnes ont manifesté leur mécontentement et, pour certains, leur difficulté de paiement auprès du Service des impôts. A bout d'arguments et ne voulant pas reconnaître que la majorité actuelle est seule à l'origine de ce choix politique, Jean Rouger a choisi de reporter la faute sur les anciennes municipalités, de droite comme de gauche...

17/10/2010

Pour une dynamique économique, respectueuse de tous

Au moment où le passage en Communauté d'agglomération est envisagé, notre rôle en tant qu'élus est de tracer un horizon ambitieux pour notre territoire. Sinon quel intérêt à réunir autour de la Ville un nombre encore plus grand de communes saintongeaises ? En effet, le projet ne saurait se résumer à la seule idée d'une collectivité plus étendue, aux compétences toujours plus élargies.
Avant toute chose, il convient donc de se poser les questions suivantes : quel mode de développement voulons-nous ? Quel équilibre territorial recherchons-nous ? Quelle place voulons-nous donner à l'économie, au social et à l'environnement dans les politiques locales ? Bref, quel rôle la collectivité doit-elle jouer pour répondre aux enjeux du développement durable ? Et surtout, il convient d’y apporter des réponses concrètes, d’afficher des priorités...