28/09/2014

Corinne IMBERT, femme exemplaire devenue sénatrice de la Charente-Maritime

Corinne IMBERT est une femme engagée, généreuse, respectueuse, humble. Elle assume ses mandats avec talent et rigueur, toujours à l'écoute. Son temps, elle ne le compte pas...

Mesdames et Messieurs les journalistes des medias nationaux, arrêtez de "bassiner" les Français à longueur de journées avec les affaires de Monsieur BALKANY ou de Monsieur GUERINI. Parlez-nous des élus comme elle... et la France repartira d'un meilleur pied !

Je suis fier d'avoir voté pour Corinne, ainsi que pour Daniel LAURENT qui est réélu et pour Stéphane VILLAIN qui sera élu, je le pense, la prochaine fois.

22/09/2014

Les chiffres, eux, ne mentent pas !

"La reprise est là" affirme François Hollande.

0 % : taux de croissance du nul depuis janvier alors que le gouvernement tablait sur 1%

40 600 : nombre de personnes supplémentaires inscrites à Pôle emploi en juillet en catégories A, B et C (au total le chômage dépasse le seuil des 5 millions de demandeurs d'emploi)

63 031 : nombre d'entreprises qui ont mis la clé sous la porte entre mai 2013 et mai 2014

+50 milliards : montant en euros des impôt supplémentaires depuis 2012

2 000 milliards : niveau en euros que la dette va dépasser en 2014, du jamais-vu

4,2 % : déficit public pour 2014, alors que le gouvernement tablait sur 3,8 %

La politique économique du gouvernement, faite d'effets d'annonce et de discours changeant en fonction du public, crée un climat de défiance sans précédent qui grippe l'économie française.

16/09/2014

La confiance

Ah la confiance, vaste programme ! Obtenue si difficilement à l'Assemblée Nationale, cette majorité s'apparente à la peau de chagrin. Attention à ne pas finir avec le destin si tragique de l'œuvre de Balzac...

Que de virages politiciens, que de discours contradictoires selon son auditoire ! Monsieur Valls : Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute ! Ces pirouettes se paieront un jour ou l'autre, car au final personne ne sera content. Cécile Duflot n'a-t-elle pas écrit en parlant de François Hollande : à force d'avoir voulu être le Président de tous, il n'est le Président de personne. Cette stratégie de l'équilibre conduit tôt ou tard à la chute. La corde est bien trop raide...

Enfin, quand je vois que Catherine Quéré Députée de Saintes / Saint-Jean d'Angély apporte béatement sa voix à Manuel Valls, je lui suggère de relire ses tracts de campagne de 2012. Je peux lui en apporter quelques uns si elle les a oubliés, ou les remettre à la presse...

De toute façon, la gauche a déjà perdu la bataille de l'opinion, car la France est au bord du gouffre économique avec près de 500 chômeurs par jour en France depuis l'élection de François Hollande.

Face à cela, Manuel Valls a décidé de réagir : le minimum vieillesse passera de 792 à 800 €. Quel ridicule d'apporter seulement 8 Euros de plus et surtout d'en faire un tel argument pour relancer la flamme de la gauche de la gauche. Manuel Valls étudie actuellement une hausse du gazole au 1er janvier 2015 qui correspondrait à une somme de 2 euros de taxes supplémentaires par plein. On prend d'une main ce que l'on donne de l'autre, c'est bien connu !

Bref, le spectacle continue, la farce et la comédie seraient si drôles... s'il ne s'agissait pas de l'avenir de nos enfants.

07/09/2014

Une gauche sans boussole

La gauche aurait-elle perdu les pédales ?

Manuel Valls affirme vouloir mener une politique libérale quand ils s'adressent aux patrons du MEDEF mais prononce un tout autre discours, bien plus traditionnel, devant les militants socialistes plongés dans le doute à La Rochelle. La tactique du grand écart ne fera pas illusion bien longtemps.

François Hollande n'aimait pas les riches et la finance (soi-disant), on sait aujourd'hui qu'il n'aime pas les pauvres. La dernière qualité que les Français pouvaient lui trouver, une relative sympathie, est réduite en miettes. L'expression les "sans-dents" restera gravée dans toutes les mémoires, et ce pour longtemps. François Hollande ne sera probablement pas qualifié au deuxième tour de l'élection présidentielle de 2017, les sondages le montraient depuis plusieurs mois déjà. Mais, pire encore, dans le scénario où il affronterait Marine Le Pen au deuxième tour de cette même élection, il serait battu face à la tête montante du Front National. La pire insulte envers François Hollande est d'entendre, à gauche, de l'aveu de ses propres (anciens) amis : "il est pire que Sarko".

La confiance au nouveau gouvernement sera-t-elle votée par les députés ? Tout le monde sent bien que "la place est trop bonne" : les frondeurs et les écologistes n'auront certainement pas le courage d'assumer leurs convictions. Triste république s'il en est ainsi. Si désormais les votes s'achètent, d'une certaine façon...

Le tourbillon médiatique a donc fait perdre le sens de l'orientation à la gauche aujourd'hui divisée en deux courants qui s'opposent violemment, qui se bravent. Qui aurait pu penser que ce serait la gauche qui remettrait sur la table le débat sur les 35 heures ?

Pendant ce temps-là, le nombre de chômeurs s'accroît presque dans l'indifférence. C'est à eux, pourtant, que les politiques devraient consacrer toute leur attention. Car au-delà de la situation politique et de la défiance généralisée qui s'est installée, la situation économique est bien plus grave.

Doit-on lire le brûlot de Valérie Trierweiler ou se plonger dans les analyses des économistes qui appellent à un plan de relance ? François Hollande, en tout cas, devrait relire Epicure dans les Sentences Vaticanes : "Sa vie toute entière sera, par le manque de certitude, jetée dans la confusion et l’incapacité d’aller de l’avant".