26/10/2014

La casse de la politique familiale

Qu'il est démagogique de vendre l'idée à une population qui s'appauvrit de jour en jour qu'il faut "taxer" les riches pour redistribuer l'argent aux plus démunis ! Cette facilité de la mesure "juste" pour ce qui concerne la politique familiale est en plus doublée d'une idéologie pathétique.

La gauche a commencé dès 2012, en baissant le quotient familial. Elle a poursuivi en fiscalisant la majoration de pension des retraités parents d'au moins trois enfants et en rabotant à nouveau la quotient familial dès 2014. Et voilà une nouvelle salve fiscale, d'une montant de 700 millions d'euros prévue pour 2015, avec la baisse du complément de mode de garde pour les familles employant une aide à domicile ou une assistante maternelle et la mise sous condition de ressources des allocations familiales...

Pour certaines familles des classes moyennes, l'addition de ces mesures devient insupportable, car ce sont les mêmes personnes qui sont aussi concernées par la hausse des cotisations salariales, la fiscalisation des complémentaires santé, l'augmentation des taxes sur le gazole, le coût déjà majoré pour les cantines, les centres de loisirs, etc. Tout cela est injuste car après impôts et transferts sociaux, les écarts se lissent et la France se nivelle par le bas.

Mais, au-delà de l'égalitarisme qui tend à l'extrême (finalement, dans la tête de certains élus de gauche, tous les français devraient gagner à peu près la même chose, qu'ils soient chômeurs ou médecins), la gauche considère la famille comme un facteur de reproduction des inégalités et des déterminismes. Pour elle, la politique  familiale n'est plus un investissement de la nation, mais un avantage indu versé à des privilégiés. Il est d'ailleurs symptomatique que François Hollande s'attaque à la politique de la famille, qui est pourtant l'une des politiques publiques les plus efficaces et que l'on nous envie à l'étranger, et notamment en Allemagne...

On casse une politique qui fonctionne plutôt que de réformer ce qui ne marche pas !

20/10/2014

Rencontre avec le Ministre des Transports

Ce mercredi 22 octobre, j'aurai l'honneur de faire partie de la délégation qui se rendra à l’audition de Monsieur Alain VIDALIES Secrétaire d'Etat aux Transports, à la Mer et à la Pêche, en compagnie d'élus issus de tous les partis politiques.

Délégation composée de :
Monsieur Louis NEGRE, Sénateur-Maire de Cagnes-sur-Mer
Monsieur Roland RIES, Maire de Strasbourg
Madame Valérie LACROUTE, Députée-Maire de Nemours
Monsieur Bernard SOULAGE, Vice-Président du Conseil régional de Rhône-Alpes
Monsieur Frédéric NEVEU, Vice-Président de la Communauté d'Agglomération de Saintes
Monsieur Pierre SERNE, Vice-Président du Conseil régional d'Ile-de-France
Monsieur Jean Paul MARTINERIE, Vice-Président de la Communauté d'Agglomération des Hauts de Bièvre
Monsieur Pierre MATHIEU, Vice-Président du Conseil régional de Champagne-Ardenne

Les points portés à l’ordre du jour de cette rencontre sont :
1 - Après, la suspension de l'Ecotaxe, quel financement pour les infrastructures de transport ?
2 - Relance du 3ème appel à projets
3 - Réduction du taux de TVA pour les transports
4 - Les exonérations de VT pour les associations du secteur social et solidaire
5 - Le VTI
6 - La suppression de la taxation des plus-values foncières liées aux projets de TCSP (prévue dans le PLF2015)
7 - L'ouverture des liaisons inter-régionales par autocar
8 - L'évolution de la compétence transport dans la Loi NOTR
9 - Volet transports de la loi de transition énergétique
10 - La mise en œuvre de la décentralisation du stationnement

07/10/2014

Le flou le plus total sur l’avenir des départements

Manuel Valls, comme François Hollande, n’en est pas à son premier retournement sur le dossier controversé du devenir des départements. Il y a 6 mois déjà, lors de son premier discours de politique générale, il s’était fait fort d’annoncer leur suppression pure et simple. Mais désormais, Manuel Valls se veut « pragmatique ». Lors de son deuxième discours, le 16 septembre dernier, il a imaginé 3 régimes différents, en venant différencier les départements :
  • Le premier schéma vise les départements dotés d’une métropole : ils seraient alors fusionnés avec la structure intercommunale prédominante, suivant le modèle de la métropole du Grand Lyon qui fusionnerait avec le Département du Rhône.
  • Le deuxième schéma touche les départements regroupant des « intercommunalités fortes » qui devraient alors créer une « fédération d’intercommunalités » pour assurer le transfert des compétences.
  •  Le troisième schéma concerne les départements ruraux où les intercommunalités n’atteignent pas la « masse critique » ; ils seraient alors maintenus en l’état, toutefois avec des compétences restant à clarifier.
Tout ceci est complètement absurde, illogique, confus et incompréhensible ; on se croirait en pleine lecture des romans et de nouvelles de Kafka. Gageons de plus qu’il n’y aura aucune économie à la clé…
Enfin, et au-delà du flou de ces différentes formules à la carte, la différenciation pourrait être jugée inconstitutionnelle au motif d’une inégalité de traitement entre les territoires…