22/05/2013

L'impuissance de Jean Rouger et des socialistes saintais

On apprend ce jour que le Crédit Agricole implantera son futur siège à Lagord, au lieu de Dompierre-sur-Mer. En proposant un autre site, la Communauté d’Agglomération de La Rochelle a donc trouvé une parade aux difficultés quant à la maîtrise du foncier sur le site du Chagnolet, ce qui aurait pourtant pu devenir un gros caillou dans la chaussure de ce mauvais projet au regard du transfert de nos emplois locaux.

La CDA de La Rochelle, à majorité socialiste, n’a donc rien à faire des problèmes saintais et niortais, pourtant deux villes à majorité socialiste… Les élus rochelais s’évertuent même à faciliter les choses pour le Crédit Agricole. La preuve d’une belle solidarité socialiste à l’échelle du territoire… Et Jean Rouger et Catherine Quéré ne devaient-ils pas faire intervenir Arnaud Montebourg, le prétendu sauveur national des situations en péril... ?

Mais surtout, et plus gravement, cela illustre l’impuissance totale de Jean Rouger et des socialistes saintais à négocier discrètement comme ils auraient pu le faire avec leurs amis rochelais pour faire capoter le projet. Jean Rouger a choisi avec Catherine Quéré de s’agiter dans la rue, en agitant les chiffons rouges, plutôt que de s’employer efficacement en coulisses. Il est important que tous les Saintais en prennent conscience. De la même façon, rien n’avait été fait, non plus, pour proposer à Saintes de réels projets au Crédit Agricole lorsqu’il en fut encore temps…

En fait, jean Rouger est plutôt préoccupé par les primaires socialistes à Saintes et son envie d'être réélu en 2014. C'est la raison pour laquelle il brasse du vent sur ce projet depuis plus d'un an maintenant, sans obtenir des résultats.

01/05/2013

1er mai : les fanions et les banderolles en berne...

Ils n'ont pas le moral. C'est vrai, ils ont tellement cru "au changement, c'est maintenant"...

Les syndicalistes ont les banderolles en berne. A Saintes ce matin, ils étaient si peu nombreux (une centaine à peine en comptant le fidèle journaliste sur place et quelques badeaux en manque de soleil...) qu'ils ont même renoncé à leur traditionnel défilé.

Ca me rappelle certains propos, il y a un an à peine, quelques jours après la défaite de Nicolas Sarkozy. Un militant socialiste local, proche de la CGT, m'avait jeté à la figure avec une si grande délectation : "Neveu, tu ferai mieux de rester chez toi ce soir. Quand on est battu de cette façon, on n'a pas trop envie de se montrer, non ?".

Alors aujourd'hui, à cet anonyme qui curieusement n'était pas présent ce matin de 1er mai - en tout cas je ne l'ai pas reconnu -, j'aurais eu envie de lui dire avec la même vulgarité qui fut la sienne : "Quand on est cocu de cette façon et que tout le monde le sait, on n'a pas trop envie de se montrer, non ?".

L'arrogance des socialistes et de leurs soutiens syndicaux déclarés au printemps 2012 est devenue de l'amertume. Le "coming out" politique n'a pas toujours que du bon...

Chers amis syndicalistes, avec tout le respect que j'ai pour votre action quand elle est tournée uniquement vers les salariés, j'aurais envie de vous dire de vous préoccuper du millier de chomeurs en plus que "Moi, Président" crée chaque jour.