01/05/2013

1er mai : les fanions et les banderolles en berne...

Ils n'ont pas le moral. C'est vrai, ils ont tellement cru "au changement, c'est maintenant"...

Les syndicalistes ont les banderolles en berne. A Saintes ce matin, ils étaient si peu nombreux (une centaine à peine en comptant le fidèle journaliste sur place et quelques badeaux en manque de soleil...) qu'ils ont même renoncé à leur traditionnel défilé.

Ca me rappelle certains propos, il y a un an à peine, quelques jours après la défaite de Nicolas Sarkozy. Un militant socialiste local, proche de la CGT, m'avait jeté à la figure avec une si grande délectation : "Neveu, tu ferai mieux de rester chez toi ce soir. Quand on est battu de cette façon, on n'a pas trop envie de se montrer, non ?".

Alors aujourd'hui, à cet anonyme qui curieusement n'était pas présent ce matin de 1er mai - en tout cas je ne l'ai pas reconnu -, j'aurais eu envie de lui dire avec la même vulgarité qui fut la sienne : "Quand on est cocu de cette façon et que tout le monde le sait, on n'a pas trop envie de se montrer, non ?".

L'arrogance des socialistes et de leurs soutiens syndicaux déclarés au printemps 2012 est devenue de l'amertume. Le "coming out" politique n'a pas toujours que du bon...

Chers amis syndicalistes, avec tout le respect que j'ai pour votre action quand elle est tournée uniquement vers les salariés, j'aurais envie de vous dire de vous préoccuper du millier de chomeurs en plus que "Moi, Président" crée chaque jour.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire