14/12/2014

Notre ligne politique : l'union !

Il est urgent de faire comprendre à nos ténors politiques que la population est excédée par leurs petites guéguerres de chef, dont le moins que l’on puisse dire est qu’elles semblent bien ridicules au regard de la situation de la France. Ces agissements pourraient même prêter à sourire, s’ils ne constituaient pas une des causes de la montée dans l’opinion du Front National. La récente affaire Fillon-Jouyet n’est pourtant que la partie immergée de l’iceberg…
Qu’on se fasse des petites anicroches entre partis opposés, passe encore… Le caractère bipolaire de notre système politique a bien formaté les esprits ! Mais à l’intérieur du même parti…
A titre personnel, j’ai récemment pris position pour Alain Juppé dans le cadre de la primaire à droite et au centre en vue de l’élection présidentielle de 2017, comme un certain nombre de parlementaires et d’élus de terrain dont je fais partie. J’ai reçu plusieurs messages d’encouragement et de soutien, mais également un message plutôt agressif de la part d’un militant (récent) de l’UMP. Ce dernier m'a écrit  «  qu’au niveau des programmes politiques, le seul programme à l’UMP qui soit complet, cohérent et écrit, est celui de Guillaume Peltier et de Geoffroy Didier qui, eux, soutiennent Nicolas Sarkozy… ». Message malheureusement accompagné de propos désagréables, pour ne pas dire insultants, à l’encontre d’Alain Juppé (qui n’aurait pas de programme ni d’idée), et aussi à mon endroit pour avoir publiquement affiché ce soutien !
Il m’a semblé nécessaire de répondre à ce militant, car je pressens qu’il constitue un élément de clivage bien trop fort au sein de la droite.
 
«  Cher Monsieur,
N'avons-nous pas le droit de soutenir, en vue de la primaire de 2017, un autre prétendant que Nicolas Sarkozy (dont je reconnais des qualités indéniables comme le sens de l’engagement et le dynamisme, et contre lequel, moi, je ne porte aucune critique) ?
Sommes-nous des ennemis alors que nous sommes dans le même camp ? Pensez-vous qu'il ne serait pas mieux de parler positif (en affirmant vos convictions pour la droite forte et pour N. Sarkozy) mais sans tacler d'autres courants ou d'autres personnalités à l'intérieur de notre propre parti ?
Ne pensez-vous pas qu'ainsi vous faites le jeu de la gauche, et surtout du Front National ?
De mon côté, je ne saurais penser seul que je détiens la vérité. Et j'apprécie aussi les personnes qui soutiennent les idées de la droite forte, car nous formons un bloc, ensemble, contre la gauche au pouvoir (je le rappelle au passage). C'est à partir de nos différences, et bien sûr du partage de nos valeurs communes, que se renforcera notre parti, l'UMP. »
 
 
Ce message, je pourrais tout autant l'adresser à ceux qui ont cru bon de siffler Alain Juppé à Bordeaux.

J’estime pour ma part que l’unité au sein d’un grand parti politique comme le nôtre, et la solidarité entre les individualités qui le composent, est indispensable avant  même d'envisager le retour au pouvoir et le redressement de notre pays.

Après tout, c’est bien l’enjeu de primaires ouvertes que la droite va découvrir : chaque candidat devra montrer sa personnalité et défendre son programme, sans jamais oublier que les autres candidats ne sont pas des ennemis. De toute manière, l’esprit-même des primaires veut qu'ensuite tous les militants se réunissent derrière le candidat choisi. Cela ne sert donc à rien d’insulter l’avenir…
 
Nicolas Sarkozy l'a très bien compris lui-même. Depuis qu'il préside à nouveau l'UMP, il cherche à maintenir les équilibres, pour que l'unité redevienne notre maitre mot à l'UMP. L'union devient même une ligne politique à part entière !

16/11/2014

Chaque jour qui passe...

Chaque jour qui passe offre un bien triste spectacle de notre société et de notre démocratie...

Les élites, au fond, s'en moquent pour une majorité d'entre elles, justement parce qu'elles se maintiennent ou qu'elles parviennent à cette strate du pouvoir et de confort qui ne nécessite aucune remise en cause. Pourtant, ceux qui nous gouvernent le voient bien, le comprennent bien, mais ils démontrent chaque jour qui passe toute leur impuissance face à la technocratie qui leur oppose une grande frilosité, certes, mais aussi et surtout à cause de leur propre renoncement. S'ajoutent à cela la médiocrité des personnes, le jeu des egos, la rivalité des ambitions, le trouble des affaires, l'emballement médiatique permanent, et enfin la faiblesse des idées. Certains osent même se réfugier derrière la prétendue bêtise des Français, il n'en est rien ; je parlerais plutôt d'une certaine rigidité du corporatisme et du syndicalisme.

L'alternance politique désormais quasi systématique est bien la preuve de cet échec. La montée du Front National et le sourire revanchard de Marine Le Pen sont le reflet d'une société qui rejette tout. Pour autant, je suis convaincu que l'échiquier politique ne la fera jamais Reine. Je n'y crois pas car les électeurs extrémistes n'ont aucun point commun entre eux : ils suffiraient de les mettre dans une même pièce pendant 5 minutes, à peine, et je me dis qu'ils en viendraient aux mains entre eux tant ils n'aspirent pas du tout à la même société. C'est juste l'expression d'un ras-le-bol, et pas que fiscal. La question de l'immigration reste un tabou et pourtant il y aurait beaucoup à dire... 

Il est indéniable que les citoyens ne se déplacent plus beaucoup aux urnes : au final, on ne croit plus en rien et on se radicalise. "Moi Président de la République" restera certainement comme l'expression politique qui aura le plus cassé l'idée-même de l'espoir.

Alors faut-il céder au pessimisme ambiant et s'en satisfaire car cela pourrait être plus grave encore ? Non, l'avenir ne peut pas être qu'une source d'inquiétude, sinon la société française connaîtra une révolution. Pour éviter cela, je crois nécessaire de revenir en politique à une certaine méthode et à certains principes :
1. Les Français comprennent bien que des efforts sont nécessaires mais encore faut-il que les réformes soient bien expliquées, discutées en amont avec les partenaires (mais pas trop non plus...), et justes (à ceci près que la justice ne signifie pas nécessairement un nivellement vers le bas des richesses).
2. Les Français doivent constater que les mesures annoncées, une fois décidées, sont rapidement mises en œuvre et qu'au final le but poursuivi est atteint. Il est stérile d'en proposer une nouvelle chaque jour mais indispensable de garder le cap sur des réformes structurantes.
3. Les Français en ont un peu marre de se diviser autour des questions "sociétales". Dans la période actuelle, la priorité doit être donnée à la reprise de la croissance et de l'emploi et tous les moyens de l'Etat doivent être concentrés sur cet objectif.
4. Le bon sens paysan doit revenir la base des réflexions, et il n'y a pas lieu de l'opposer avec le génie innovant des créateurs de start up... Cela s'appelle la force de la synthèse, ce qui est bien différent de la recherche perpétuelle du compromis... qui donne aujourd'hui le terrible sentiment d'une perte profonde des convictions.
5. Enfin, le débat sur nos valeurs doit reprendre le devant de la scène politique. Les Français sont attachées à se projeter dans une société à laquelle ils adhèrent.

Dans ce contexte, la réforme territoriale est l'exemple même de ce qui ne marche pas (en référence aux principes énoncés ci-dessus) :
1. Aucune explication, aucun réel débat sur le fond
2. Une valse sans fin de la carte des régions, et des changements permanents s'agissant de l'avenir des départements
3. Aucune perspective donnée par rapport aux prétendues économies (en fait, il n'y en aura aucune dans le schéma actuel)
4. Un sentiment que ce sont les accords politiques entre les différentes composantes de la (pseudo) majorité de gauche qui mènent la barque (les radicaux de gauche n'ont-ils pas mis leur veto sur cette question, ce qui a fait plier le gouvernement et le soi-disant implacable Manuel Valls ?)
5. Personne ne comprend plus rien à la logique poursuivie... s'il y en a une ! Aucune réelle analyse autour des territoires, des métropoles...

Se rajoute à cela, pour finir, le fait qu'une minorité de personnes, violentes et radicales, peuvent bloquer des projets voulus par le plus grand nombre...

Chaque jour qui passe nous éloigne de l'idée d'une grande nation (il ne suffit pas de partir en guerre aux quatre coins du monde pour avoir cette image !).

04/11/2014

Le spectre de la 4ème République !

Pour éviter une plus que probable défaite lors des élections législatives de 2017, à l'issue de la présidentielle, les "stratèges" du parti socialiste seraient prêts à jouer aux apprentis sorciers.

Après la modification des règles électorales pour les sénatoriales en septembre dernier, et après les multiples "tripatouillages" avec le redécoupage des cantons en vue des élections départementales en mars 2015 et avec la réforme territoriale pour les élections régionales de décembre 2015, François Hollande serait à nouveau tenté de changer un mode de scrutin, cette fois-ci pour les élections législatives de 2017.

La proportionnelle, voilà de quoi brouiller les cartes juste avant la présidentielle... On ne sait jamais, sur un malentendu et avec un Front National au sommet, François Hollande se dit qu'il pourrait être réélu. Et si, malgré ces magouilles, François Hollande venait à perdre en 2017, ce n'est peut-être pas si grave à ses yeux : "après tout, après moi, le déluge... !".

Bien sûr, les petits partis sont favorables à la proportionnelle, mais derrière cette avancée démocratique se cache un grave danger institutionnel : ce ne serait pas la 6ème République tant rêvée par certains, mais le retour à la 4ème...

Plus de majorité sans le Front National qui pourrait alors prétendre à 160 députés avec un score moyen de 25% à l'échelon national (avec la proportionnelle intégrale tel qu'en 1986). Plus de gouvernement envisageable sans des accords avec le Front National, autant dire impossible de former un gouvernement... et donc une dissolution immédiate... !

Alors, si le Pays venait à s'enfoncer dans le chaos à cause de cette instabilité, on pourrait alors dire "Merci François Hollande pour avoir cassé la France !".

26/10/2014

La casse de la politique familiale

Qu'il est démagogique de vendre l'idée à une population qui s'appauvrit de jour en jour qu'il faut "taxer" les riches pour redistribuer l'argent aux plus démunis ! Cette facilité de la mesure "juste" pour ce qui concerne la politique familiale est en plus doublée d'une idéologie pathétique.

La gauche a commencé dès 2012, en baissant le quotient familial. Elle a poursuivi en fiscalisant la majoration de pension des retraités parents d'au moins trois enfants et en rabotant à nouveau la quotient familial dès 2014. Et voilà une nouvelle salve fiscale, d'une montant de 700 millions d'euros prévue pour 2015, avec la baisse du complément de mode de garde pour les familles employant une aide à domicile ou une assistante maternelle et la mise sous condition de ressources des allocations familiales...

Pour certaines familles des classes moyennes, l'addition de ces mesures devient insupportable, car ce sont les mêmes personnes qui sont aussi concernées par la hausse des cotisations salariales, la fiscalisation des complémentaires santé, l'augmentation des taxes sur le gazole, le coût déjà majoré pour les cantines, les centres de loisirs, etc. Tout cela est injuste car après impôts et transferts sociaux, les écarts se lissent et la France se nivelle par le bas.

Mais, au-delà de l'égalitarisme qui tend à l'extrême (finalement, dans la tête de certains élus de gauche, tous les français devraient gagner à peu près la même chose, qu'ils soient chômeurs ou médecins), la gauche considère la famille comme un facteur de reproduction des inégalités et des déterminismes. Pour elle, la politique  familiale n'est plus un investissement de la nation, mais un avantage indu versé à des privilégiés. Il est d'ailleurs symptomatique que François Hollande s'attaque à la politique de la famille, qui est pourtant l'une des politiques publiques les plus efficaces et que l'on nous envie à l'étranger, et notamment en Allemagne...

On casse une politique qui fonctionne plutôt que de réformer ce qui ne marche pas !

20/10/2014

Rencontre avec le Ministre des Transports

Ce mercredi 22 octobre, j'aurai l'honneur de faire partie de la délégation qui se rendra à l’audition de Monsieur Alain VIDALIES Secrétaire d'Etat aux Transports, à la Mer et à la Pêche, en compagnie d'élus issus de tous les partis politiques.

Délégation composée de :
Monsieur Louis NEGRE, Sénateur-Maire de Cagnes-sur-Mer
Monsieur Roland RIES, Maire de Strasbourg
Madame Valérie LACROUTE, Députée-Maire de Nemours
Monsieur Bernard SOULAGE, Vice-Président du Conseil régional de Rhône-Alpes
Monsieur Frédéric NEVEU, Vice-Président de la Communauté d'Agglomération de Saintes
Monsieur Pierre SERNE, Vice-Président du Conseil régional d'Ile-de-France
Monsieur Jean Paul MARTINERIE, Vice-Président de la Communauté d'Agglomération des Hauts de Bièvre
Monsieur Pierre MATHIEU, Vice-Président du Conseil régional de Champagne-Ardenne

Les points portés à l’ordre du jour de cette rencontre sont :
1 - Après, la suspension de l'Ecotaxe, quel financement pour les infrastructures de transport ?
2 - Relance du 3ème appel à projets
3 - Réduction du taux de TVA pour les transports
4 - Les exonérations de VT pour les associations du secteur social et solidaire
5 - Le VTI
6 - La suppression de la taxation des plus-values foncières liées aux projets de TCSP (prévue dans le PLF2015)
7 - L'ouverture des liaisons inter-régionales par autocar
8 - L'évolution de la compétence transport dans la Loi NOTR
9 - Volet transports de la loi de transition énergétique
10 - La mise en œuvre de la décentralisation du stationnement

07/10/2014

Le flou le plus total sur l’avenir des départements

Manuel Valls, comme François Hollande, n’en est pas à son premier retournement sur le dossier controversé du devenir des départements. Il y a 6 mois déjà, lors de son premier discours de politique générale, il s’était fait fort d’annoncer leur suppression pure et simple. Mais désormais, Manuel Valls se veut « pragmatique ». Lors de son deuxième discours, le 16 septembre dernier, il a imaginé 3 régimes différents, en venant différencier les départements :
  • Le premier schéma vise les départements dotés d’une métropole : ils seraient alors fusionnés avec la structure intercommunale prédominante, suivant le modèle de la métropole du Grand Lyon qui fusionnerait avec le Département du Rhône.
  • Le deuxième schéma touche les départements regroupant des « intercommunalités fortes » qui devraient alors créer une « fédération d’intercommunalités » pour assurer le transfert des compétences.
  •  Le troisième schéma concerne les départements ruraux où les intercommunalités n’atteignent pas la « masse critique » ; ils seraient alors maintenus en l’état, toutefois avec des compétences restant à clarifier.
Tout ceci est complètement absurde, illogique, confus et incompréhensible ; on se croirait en pleine lecture des romans et de nouvelles de Kafka. Gageons de plus qu’il n’y aura aucune économie à la clé…
Enfin, et au-delà du flou de ces différentes formules à la carte, la différenciation pourrait être jugée inconstitutionnelle au motif d’une inégalité de traitement entre les territoires…

28/09/2014

Corinne IMBERT, femme exemplaire devenue sénatrice de la Charente-Maritime

Corinne IMBERT est une femme engagée, généreuse, respectueuse, humble. Elle assume ses mandats avec talent et rigueur, toujours à l'écoute. Son temps, elle ne le compte pas...

Mesdames et Messieurs les journalistes des medias nationaux, arrêtez de "bassiner" les Français à longueur de journées avec les affaires de Monsieur BALKANY ou de Monsieur GUERINI. Parlez-nous des élus comme elle... et la France repartira d'un meilleur pied !

Je suis fier d'avoir voté pour Corinne, ainsi que pour Daniel LAURENT qui est réélu et pour Stéphane VILLAIN qui sera élu, je le pense, la prochaine fois.

22/09/2014

Les chiffres, eux, ne mentent pas !

"La reprise est là" affirme François Hollande.

0 % : taux de croissance du nul depuis janvier alors que le gouvernement tablait sur 1%

40 600 : nombre de personnes supplémentaires inscrites à Pôle emploi en juillet en catégories A, B et C (au total le chômage dépasse le seuil des 5 millions de demandeurs d'emploi)

63 031 : nombre d'entreprises qui ont mis la clé sous la porte entre mai 2013 et mai 2014

+50 milliards : montant en euros des impôt supplémentaires depuis 2012

2 000 milliards : niveau en euros que la dette va dépasser en 2014, du jamais-vu

4,2 % : déficit public pour 2014, alors que le gouvernement tablait sur 3,8 %

La politique économique du gouvernement, faite d'effets d'annonce et de discours changeant en fonction du public, crée un climat de défiance sans précédent qui grippe l'économie française.

16/09/2014

La confiance

Ah la confiance, vaste programme ! Obtenue si difficilement à l'Assemblée Nationale, cette majorité s'apparente à la peau de chagrin. Attention à ne pas finir avec le destin si tragique de l'œuvre de Balzac...

Que de virages politiciens, que de discours contradictoires selon son auditoire ! Monsieur Valls : Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute ! Ces pirouettes se paieront un jour ou l'autre, car au final personne ne sera content. Cécile Duflot n'a-t-elle pas écrit en parlant de François Hollande : à force d'avoir voulu être le Président de tous, il n'est le Président de personne. Cette stratégie de l'équilibre conduit tôt ou tard à la chute. La corde est bien trop raide...

Enfin, quand je vois que Catherine Quéré Députée de Saintes / Saint-Jean d'Angély apporte béatement sa voix à Manuel Valls, je lui suggère de relire ses tracts de campagne de 2012. Je peux lui en apporter quelques uns si elle les a oubliés, ou les remettre à la presse...

De toute façon, la gauche a déjà perdu la bataille de l'opinion, car la France est au bord du gouffre économique avec près de 500 chômeurs par jour en France depuis l'élection de François Hollande.

Face à cela, Manuel Valls a décidé de réagir : le minimum vieillesse passera de 792 à 800 €. Quel ridicule d'apporter seulement 8 Euros de plus et surtout d'en faire un tel argument pour relancer la flamme de la gauche de la gauche. Manuel Valls étudie actuellement une hausse du gazole au 1er janvier 2015 qui correspondrait à une somme de 2 euros de taxes supplémentaires par plein. On prend d'une main ce que l'on donne de l'autre, c'est bien connu !

Bref, le spectacle continue, la farce et la comédie seraient si drôles... s'il ne s'agissait pas de l'avenir de nos enfants.

07/09/2014

Une gauche sans boussole

La gauche aurait-elle perdu les pédales ?

Manuel Valls affirme vouloir mener une politique libérale quand ils s'adressent aux patrons du MEDEF mais prononce un tout autre discours, bien plus traditionnel, devant les militants socialistes plongés dans le doute à La Rochelle. La tactique du grand écart ne fera pas illusion bien longtemps.

François Hollande n'aimait pas les riches et la finance (soi-disant), on sait aujourd'hui qu'il n'aime pas les pauvres. La dernière qualité que les Français pouvaient lui trouver, une relative sympathie, est réduite en miettes. L'expression les "sans-dents" restera gravée dans toutes les mémoires, et ce pour longtemps. François Hollande ne sera probablement pas qualifié au deuxième tour de l'élection présidentielle de 2017, les sondages le montraient depuis plusieurs mois déjà. Mais, pire encore, dans le scénario où il affronterait Marine Le Pen au deuxième tour de cette même élection, il serait battu face à la tête montante du Front National. La pire insulte envers François Hollande est d'entendre, à gauche, de l'aveu de ses propres (anciens) amis : "il est pire que Sarko".

La confiance au nouveau gouvernement sera-t-elle votée par les députés ? Tout le monde sent bien que "la place est trop bonne" : les frondeurs et les écologistes n'auront certainement pas le courage d'assumer leurs convictions. Triste république s'il en est ainsi. Si désormais les votes s'achètent, d'une certaine façon...

Le tourbillon médiatique a donc fait perdre le sens de l'orientation à la gauche aujourd'hui divisée en deux courants qui s'opposent violemment, qui se bravent. Qui aurait pu penser que ce serait la gauche qui remettrait sur la table le débat sur les 35 heures ?

Pendant ce temps-là, le nombre de chômeurs s'accroît presque dans l'indifférence. C'est à eux, pourtant, que les politiques devraient consacrer toute leur attention. Car au-delà de la situation politique et de la défiance généralisée qui s'est installée, la situation économique est bien plus grave.

Doit-on lire le brûlot de Valérie Trierweiler ou se plonger dans les analyses des économistes qui appellent à un plan de relance ? François Hollande, en tout cas, devrait relire Epicure dans les Sentences Vaticanes : "Sa vie toute entière sera, par le manque de certitude, jetée dans la confusion et l’incapacité d’aller de l’avant".

28/08/2014

Vétusté de la prison de Saintes

En tant qu’ancien candidat UMP aux élections législatives de 2012 face à la socialiste Catherine Quéré, je voudrais réagir à la situation désastreuse de la prison de Saintes et m’étonner de la réponse apportée par notre actuelle Députée dans le journal Sud Ouest.

Si bien entendu je ne peux que déplorer la vétusté de cette prison et la situation des détenus, il faut rappeler que c’est bien la gauche au pouvoir qui a stoppé le projet de construction d’un nouveau centre pénitentiaire à Fontenet près de Saint-Jean d’Angély, voire à Saintes comme d’autres élus le proposaient. C’est pourtant la seule bonne solution à ce problème. De surcroît, cela relancerait l’économie nationale via un projet d’investissement en apportant des chantiers aux entreprises.
Dans ces conditions, les travaux réalisés dans cette prison vieillissante, loin des normes actuelles, ne sont qu’un « pansement sur une jambe de bois ». Et la situation ne peut que s’aggraver au fil des années. Ces 500.000 € de travaux seront en quelque sorte gaspillés dans la mesure où il ne peut s’agir que d’une solution de court terme.
Je m’étonne aussi que les demandes des gardiens en vue de mieux assurer la sécurité de l’établissement et la lutte contre les trafics à l’intérieur de la prison passent après les revendications des détenus.
Enfin, quand on découvre que Catherine Quéré offre des télévisions aux détenus profitant de l’argent public issu de sa réserve parlementaire, je dois bien dire que je tombe des nues, et pas par simple démagogie. Car cela interpelle sur l’utilisation de cette réserve parlementaire dont l’utilisation est purement discrétionnaire, librement pour chaque Député. A titre personnel, je suis favorable à sa suppression. Cela ferait économiser 90 millions d’euros par an à l’Assemblée Nationale et 60 millions d’euros au Sénat. Dans le contexte actuel où il est nécessaire de trouver des économies, je pense qu’il s’agit là d’une mesure inévitable même si les Parlementaires actuels, de tout bord politique, n’y sont pas trop favorables…

21/08/2014

L'impossible équation du Président Hollande

L'équation financière est certainement la plus difficile à résoudre. Notre pays est dans une situation critique, personne ne le conteste (mis à part, peut-être, François Hollande lui-même qui le 14 juillet encore entrevoyait une belle et franche reprise économique). Sans être économiste de haut vol, il apparaît à tout citoyen de bon sens que le chômage ne peut diminuer avec une croissance atone, et pourtant le Président Hollande avait gaiement prédit sa baisse pour la fin de l'année 2013. Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel, pensait-il ! L'endettement de la France vient de franchir la somme inimaginable de 2000 milliards d'euros. Bref, tous les voyants sont au rouge, et malheureusement pour longtemps encore...

L'équation politique, elle, est inextricable. François Hollande est pris en tenaille entre la gauche de la gauche, les frondeurs et les syndicats, et une droite certes encore malade. Le Front National profite habilement de ces errements et de la médiocrité générale. Les camps retranchés s'opposent, et l'ennemi à combattre est aussi souvent dans son propre camp. Avons-nous encore en France des hommes ou des femmes politiques uniquement motivés par l'intérêt général, par l'intérêt supérieur du pays ?

L'équation personnelle de François Hollande n'a pas d'asymptote, les chiffres vont toujours plus bas. Plus bas historique dans les sondages. Les coups les plus bas aussi, comme le coup par derrière de Cécile Duflot qui le qualifie de "Président de personne". Ou encore le coup au foie de Martine Aubry qui aurait affirmé que le problème de la France est François Hollande lui-même. Le discrédit, lui, est à son maximum.

Enfin, l'équation morale est la plus incompréhensible. Pourquoi, au lieu d'affronter en face les difficultés de notre pays, François Hollande repousse-t-il tantôt la responsabilité sur Nicolas Sarkozy tantôt sur l'Europe avec Angela Markel en tête de turc ? Rien n'est de sa faute, finalement, même son arrivée au pouvoir... Un Président élu par défaut. Mais il faut s'y habituer, car les français votent aujourd'hui davantage contre quelqu'un que pour quelqu'un.

Triste destin d'une vieille démocratie qui s'effondre sur elle-même ? Hors de question de renoncer...

17/07/2014

Contrainte pénale

9 mois fermes pour avoir comparé Christiane Taubira à un singe : la peine, certes méritée sur le principe, est excessive. Tout le monde s'accorde pour le dire mais peu nombreuses sont les grandes voix parisiennes qui le dénoncent.

Quelques jours de détention provisoire pour un multirécidiviste de Seine-Saint-Denis interpellé pour des faits de braquage, remis en liberté le jour-même de son jugement : à quand les grands titres d'un média national ?

Voilà un exemple certes simpliste de ce qui fait monter le Front National (il n'est pas nécessaire d'aller plus loin dans les explications sociétales) : le sentiment que la justice ne mérite plus son nom, car au fond elle ferait de la politique. Cet exemple n'est qu'un cliché absurde à écouter les beaux esprits bobos parisiens, mais pourtant les faits sont là, la disproportion est réelle.

Je combattrai toujours les idées nauséabondes portées par les réactionnaires, et le racisme sous toutes ses formes. Mais certains idéologues de gauche s'adonneraient-ils à ce jeu dangereux qui consisterait à faire monter les extrêmes, uniquement pour attiser les tensions et ainsi faire mieux vivre leurs belles idées ? François Mitterand avait même érigé cette méthode tout autant nauséabonde en tactique électoraliste.

La contrainte pénale défendue bec et ongles par Madame Taubira s'appliquera-t-elle à l'ex candidate du FN qui l'avait comparée à un singe ? Sacré paradoxe, n'est-ce pas ? En attendant, les délinquants de tout poil peuvent se réjouir : il faut vider les prisons !

06/07/2014

Redresser les comptes de la ville de Saintes

Il n'est pas toujours simple de rendre compréhensible et accessible à tous la situation financière d'une ville. Aussi, dès notre élection à Saintes, nous avons lancé un audit dont les conclusions seront rendues publiques en septembre, pour communiquer de façon transparente sur la situation. Mais d'ores et déjà, deux indicateurs nous sont apparus déterminants pour analyser l'évolution des comptes de ces dernières années : l'épargne brute (ou autofinancement) et l'encours de dette (endettement, montant total de la dette en cours).

 
L'épargne brute mesure l'excédent entre les recettes réelles de fonctionnement sur les dépenses réelles de fonctionnement. Malgré la hausse des impôts locaux en 2010 (avec notamment l'augmentation de la taxe foncière de 17%), il est aisé que constater que l'épargne brute de la ville est en chute depuis 2011. En résumé, le fait de porter à un niveau record les recettes fiscales n'a pas suffi, puisque cette cagnotte a été "mangée" par les dépenses de fonctionnement qui ont davantage augmenté que les recettes. Ainsi l'épargne brute supérieure à 5,5 millions d'euros en 2011 n'est plus que de 4,8 millions d'euros fin 2013 (N.B. les courbes vertes et rouges en baisse en 2012 traduise l'effet théoriquement neutre du transfert de la compétence éducation-jeunesse à la CDA).




Les marges de manœuvre ont donc progressivement diminué pour financer les dépenses d'équipement de la ville. Au lieu de réduire les dépenses de fonctionnement (charges générales, charges de personnel, etc.) et en dehors de toute possibilité d'augmenter à nouveau les recettes fiscales, la précédente municipalité a donc fait le choix de faire croître l'endettement, ce que l'on constate aisément sur le graphe ci-dessous. La dette représente désormais plus de 1200 € par habitant, ce qui est supérieur aux villes de notre strate de population.
 
 

Redresser les comptes de la ville en vue de limiter l'endettement (ayant atteint un niveau désormais élevé ramené au montant de l'épargne brute) passe donc par un effort sur les dépenses de fonctionnement. L'audit en cours permet d'identifier ces pistes d'économies pour construire un budget 2015 qui marquera une inflexion par rapport à la tendance négative de ces dernières années.

29/06/2014

Le tabou du découpage de Poitou-Charentes

Le charcutage administratif auquel François Hollande et Manuel Valls se sont livrés en dessinant la nouvelle carte des régions sans aucune consultation n'a aucun sens. En tout cas, c'est le sentiment d'une très grande majorité des citoyens, sans parler des politiques qui ont largement relayé et amplifié ce vent de rejet.

L'inégale répartition de la densité de la population française et l'affaiblissement du réseau des villes moyennes laissent un territoire morcelé en dehors des très grandes cités urbaines. Raison de plus pour s'appuyer sur elles, pour construire une France des territoires qui s'orientent autour des grandes métropoles en se basant sur les flux d'échanges (économiques, touristiques, culturelles, routiers, ferroviaires, portuaires, etc.).
La création encore hypothétique de la région "fourre-tout" Centre-Poitou-Charentes-Limousin illustre parfaitement cette absence de réflexion. Aucune grande métropole ne permet de constituer un véritable pôle d'attractivité de niveau européen, contrairement à celui formé par l'agglomération bordelaise.
Jusqu'ici, rien de vraiment nouveau dans cette prise de position. Par contre, mon analyse diffère de celle portée par la majorité des élus de notre région Poitou-Charentes qui plaident pour le maintien du bloc régional, en voulant agglomérer le Poitou-Charentes dans son ensemble à l'Aquitaine. Outre la taille trop importante de la région ainsi constituée, de Bayonne à Châtellerault, j'y vois une absence de cohérence.
Si la Charente et la Charente-Maritime doivent naturellement se marier avec l'Aquitaine, je pense en effet qu'il n'en est rien pour les Deux-Sèvres et la Vienne. Pour moi, Niort vivrait mieux avec Nantes (attraction de la métropole nantaise, proximité avec la Vendée, et autoroute reliant tous ces territoires). Poitiers pourrait unir ces forces avec Tours et Orléans (réseau de grandes universités reliées par l'autoroute A10, agglomérations juste en-deçà des grandes métropoles mais qui regroupées peuvent gagner ce statut).

Indéniablement ce serait plus compliqué de scinder le bloc régional, mais tellement plus cohérent. En effet, pourquoi fait-on une réforme, pour sa cohérence et donc son efficacité ou par simple facilité ?

23/06/2014

Suppression de la réserve parlementaire

Je ne participerai pas au débat nauséabond sur les indemnités des élus : quand leur montant est raisonnable (ce qui n'est certes pas toujours le cas...), elles sont justifiées par le temps passé souvent au détriment de la carrière professionnelle et de la vie familiale, ainsi que par les déplacements pour se rendre aux réunions. Tout travail mérite salaire, les choses sont claires.

Une économie me parait plus réaliste, c'est la suppression de la réserve parlementaire. Attribuer des subventions à discrétion relève du plus pur clientélisme. En effet, les choix de distribution se font dans la plus grande opacité, même si les sommes sont publiées a posteriori.

Et ce d'autant que cet argent est distribué au sein-même de la circonscription électorale. En moyenne 130.000 € par député et par an : il y a donc de surcroît une réelle inégalité électorale entre un député sortant et les autres candidats. En effet, durant les années de son mandat, le député sortant a pu tranquillement octroyer des subventions ce qui lui a permis de tisser ou de consolider certaines relations. "La banque des faveurs" écrivait Milan Kundera.

D'un montant total de 90 millions d'euros en 2013, la suppression de la réserve parlementaire représenterait une somme importante à apporter à la nécessaire réduction du train de vie de l'Etat.

Une telle évidence se confronte pourtant à la volonté des députés et  des sénateurs, et ceux qui osent porter ce propos à l'Assemblée ou au Sénat trouvent bien peu de soutien...

Cette mesure est directement génératrice d'économies, simple à mettre en œuvre, et évidente, non ?

16/06/2014

Audit des finances de la ville de Saintes et premières décisions modificatives

Le bilan financier en cours ne laisse pas de place au doute ; en tout cas, il est aisé d'expliquer la dégradation de l'épargne brute de la ville (et ce malgré l'envolée du taux de taxe foncière en 2010) : augmentation des dépenses de personnel hors impact du transfert de la compétence enfance-jeunesse (avec de surcroît des remboursements de personnel des budgets annexes qui sont des recettes de fonctionnement gonflant artificiellement le budget principal), évolution à la hausse des frais généraux, forte augmentation de la subvention au centre communal d'action sociale (CCAS), ...

L'érosion de l'épargne a eu pour conséquence une augmentation du recours à l'emprunt : +1,96 millions d'euros en 2011, +2,06 millions d'euros en 2012 et +1,74 millions d'euros en 2013, pour atteindre au 31/12/2013 un niveau d'encours de dette maximum.

De plus, la dette correspondant à l'emprunt contracté à l'occasion de l'achat du terrain de l'hôpital Saint Louis (5 millions d'euros) a été logée dans un budget annexe (budget site Saint Louis) minorant artificiellement le ratio d'endettement de la ville, et ce quand bien même ce prêt arrive à échéance fin 2016 sans capacité de le rembourser par des cessions en raison de la lenteur des études durant le précédent mandat.

Il était donc nécessaire de réagir rapidement. Le Conseil municipal du 27 juin permettra d'exposer les toutes premières décisions modificatives tendant à corriger cette dérive inquiétante en proposant un premier désendettement de la ville à fin 2014. Mais, surtout, la présentation des conclusions définitives de l'audit en juillet et la construction du budget 2015 à partir du mois de septembre 2014 marqueront un tournant dans les orientations financières de la ville.

Les promesses de campagne tendant à une saine gestion des finances de la ville seront tenues.

09/06/2014

Une nouvelle région : mais pourquoi faire ?

Difficile de comprendre les véritables motivations de François Hollande et de Manuel Valls pour constituer cette grande région fourre-tout qui est aujourd'hui dénommée Centre-Limousin-Poitou-Charentes. De Chartres à Jonzac ou encore de Guéret à La Rochelle, les flux économiques et les échanges socio-culturels sont limités. Je ne connais aucun Saintais parti faire ses études à Orléans, au contraire des nombreux étudiants rejoignant la faculté de Bordeaux ! Aucun fondement historique, aucune cohérence géographique... bref aucune raison profonde ne semble pouvoir être trouvée à cet objet régional non identifié.

Il faut donc se féliciter du puissant rassemblement républicain, alliant les responsables politiques locaux de tous bords, voulant dénoncer et combattre cette ineptie.

Rare sont ceux qui osent s'exprimer en faveur de ce redécoupage pour flatter le Gouvernement. Pourtant, Catherine Quéré, notre Députée de Saintes, se fait pour une fois remarquer par une prise de position politique : "le quotidien des citoyens ne sera pas bouleversé" déclare-t-elle à Sud Ouest. Alors, Madame Quéré, pourquoi soutenir ce projet si ce n'est justement pour apporter un changement à notre quotidien et même l'améliorer par davantage de proximité ? Pourquoi faire une réforme qui n'aurait pas de sens ? Le seul argument est donc que cette mauvaise décision ne serait pas grave en soi, et ainsi que les Régions n'apporteraient rien aux habitants.

Enfin, Ségolène Royal déclare ne "pas avoir d'avis". C'est grave je trouve de ne pas avoir d'avis pour une femme politique aussi impliquée, sauf à considérer comme Catherine Quéré que ce redécoupage n'apportera rien aux citoyens... Finalement elles sont sur la même longueur d'onde, comme d'habitude.

29/05/2014

Du travail sur le fond !

Avec la hausse sans fin du chômage, François Hollande et toute la gauche se retrouvent affaiblis, pour ne pas dire anéantis. Les promesses électoralistes non tenues, les contradictions et les reniements permanents ont décrédibilisés le Parti Socialiste pour de nombreuses années aux yeux des électeurs et des abstentionnistes.

Pour autant, attendre 2017 pour espérer remporter la victoire a priori acquise avec un deuxième tour face à Marine Le Pen est un piège pour la droite républicaine. Certes cette tactique peut conduire à un triomphe électoral pour l'UMP, mais certainement pas pour la France.

Un grand parti comme l'UMP se doit de débattre autour d'idées, d'être une force de propositions, de soumettre des projets aux Français. Nous manquons cruellement d'une vision pour la France en 2020. Comment redonner du souffle à notre économie ? Comment réaliser des économies sans affaiblir la croissance ?

Au-delà des idées, nous devons nous tenir à une ligne politique. Certes les points de vue divergents sont source de richesse, mais nous ne pouvons pas continuer à émettre chacun ses propositions dans son coin. Les chapelles et les luttes de personnalités n'ont pas de sens si l'on veut présenter une réelle alternance politique. Prenons l'exemple de la réforme territoriale : que proposons-nous de façon partagée, quelle position adoptons-nous sur le fond ? Un simple redécoupage qui ne satisfera personne manque véritablement de profondeur et de réflexion, et les économies prétendues ne seront pas au rendez-vous. Pourquoi ne parle-t-on pas aussi de l'organisation de l'Etat par la même occasion ? Bref de toute l'organisation territoriale...

Aller de l'avant, réfléchir, débattre, adopter une ligne, voilà le travail sur le fond qui intéressera les électeurs !

26/05/2014

Ouvrir les yeux !

Comment les politiques peuvent-ils nous conduire, toujours plus loin, vers le gouffre ?

Pendant que la gauche négocie secrètement le traité transatlantique, Montebourg décrète haut et fort le protectionnisme. Pendant que la droite rejoue le duel Copé-Fillon et qu'elle relance le bal des egos, les projets politiques s'évaporent. La trahison est élevée en vertu. Et puis il y a les affaires, les écoutes, les fraudes...

Le populisme n'est pas qu'une tare, qu'une stratégie électorale. En quoi écouter le peuple serait-il contraire à l'idée républicaine ? En fait, les politiques de l'élite nationale se disent au fond d'eux que ce bas peuple est bien trop sot, que ces gens qu'ils voient de loin, à la télévision, sont d'un bien bas niveau, trop bêtes finalement pour comprendre ce qu'ils disent et ce qu'ils font en allant voter pour des idées contraires aux leurs. Manifestement ils n'ont rien compris. 

L'arrogance et la suffisance n'ont plus de limite. "Je les manipule", doivent même se dire certains pensant encore et toujours à leur retour pour sauver la France. D'autres, bien-pensants sans gêne, déclarent à qui veut l'entendre leur "incompréhension", en buvant les belles paroles qu'une radio comme France Info leur débite en consacrant des journées spéciales à la procréation médicalement assistée, à la future loi Taubira qui va conduire à libérer des criminels, ou à la dépénalisation du cannabis... Ouvrez les yeux, la France d'en haut ! La France d'en bas n'est pas si sotte ! Car elle au moins, elle voit...

Mon cœur est à droite, mais pas à l'extrême. Pour autant, je comprends ce ras-le-bol, je le partage même. Alors mettez au milieu de cette situation un Président de la République qui fait des déclarations solennelles pour ne rien dire, et tout est réuni pour qu'encore le Front National progresse, certes sans avoir les solutions, mais juste en faisant un vrai constat des problèmes.

20/05/2014

Accessibilité des transports publics

Il y a désormais presque 10 ans que les gouvernements successifs déplorent le manque d'infrastructures d'accès aux lieux publics pour les personnes à mobilité réduite, et notamment pour ce qui concerne les transports collectifs. En effet, en 2005, la loi "pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées" a imposé la mise aux normes d'accessibilité avant le 11 février 2015. A cet horizon, l'accessibilité de l'ensemble de la chaine des déplacements devait être garantie, quel que soit le handicap. Mais cette obligation semble loin d'être respectée et, face à ce constat, les pouvoirs publics viennent d'accorder des délais supplémentaires, allant de 3 à 9 ans pour les opérateurs de transport, à condition de s'engager sur un calendrier précis de financement et de travaux.

La Communauté d'Agglomération de Saintes est engagée dans un schéma directeur d'accessibilité de son service de transport public. Même si le financement des aménagements nécessaires sera difficile à trouver, il n'est pas question de reculer à nouveau devant cet objectif. A quoi serviraient des bus accessibles avec des rampes, si les points d'arrêt et les cheminements d'accès aux quais ne le sont pas ?

12/05/2014

Faire mieux avec moins...

La situation financière de la ville n'est pas catastrophique, mais elle est délicate.

L'endettement a atteint un plafond au-delà duquel il serait dangereux d'évoluer, et la fiscalité a été portée à un niveau record par la précédente municipalité.

La situation économique nationale est particulièrement préoccupante et, depuis trois ans, l'Etat réduit chaque année sa dotation aux collectivités locales.

L'équation financière devient donc compliquée et, dans ce contexte, nous avons lancé un audit des finances de la ville, destiné à orienter nos choix budgétaires des prochaines années, à commencer par 2015... Les résultats seront rapidement communiqués aux élus et aux services afin de mettre en œuvre cette discipline budgétaire dans leurs missions respectives. C'était une des promesses de campagne de Jean-Philippe Machon.

Au cours des années à venir, alors que nos ressources vont donc se réduire, nous devrons "faire mieux avec moins". Cet adage très souvent mis en pratique dans les entreprises doit également s'appliquer aux services publics, inévitablement.

Beaucoup de gains peuvent s'obtenir par une simple mutualisation avec les autres collectivités et les établissements publics communaux, comme la Communauté d'agglomération (CDA) ou encore le Centre communal d'action sociale (CCAS). Lors du prochain Conseil municipal, nous présenterons le projet de mutualiser les achats de gaz, par une commande groupée entre la ville, la CDA et le CCAS.

En matière d'économies, comme dans cet exemple, les bonnes idées ne sont ni de droite, ni de gauche, elles sont tout simplement bonnes, à porter au crédit de tous ceux qui travaillent pour la ville.

01/05/2014

Journal Sud Ouest : mon droit de réponse !

Je n'ai pas pu m'empêcher de sourire la semaine passée lors de la première réunion du Conseil communautaire de l'Agglomération de Saintes.
 
La Députée de notre circonscription Saintes / Saint-Jean d'Angély, Catherine Quéré, était accompagnée par son mari Jean-Yves Quéré, Conseiller Général de Saintes et... collaborateur parlementaire de son épouse.
 
Leur fille, Caroline Quéré, était elle-aussi présente en tant que Déléguée communautaire de la commune de Chaniers où, malgré l'appui familial, elle a été battue aux élections municipales de mars dernier par le nouveau maire Eric Pannaud.
 
La Communauté d'Agglomération de Saintes, ceux qui n'y voient qu'une strate de plus se demandent à quoi ça sert... au moins, c'est pratique pour les réunions de famille !
 
De cela, pas une seule ligne dans la rubrique satirique dans notre journal local Sud Ouest du samedi 26 avril... Par contre, ce quotidien a trouvé bon de rédiger un article à mon encontre (peut-être pour contrer mon élection de la veille en tant que Vice-président de l'Agglomération), parlant de mon "rêve" (en jouant sur le mot, c'est sympa !) d'élection en tant que Député, en écrivant d'ailleurs une contre-vérité incroyable. Selon Sud Ouest, je souhaiterais à tout prix remporter les prochaines législatives afin de me rapprocher de mon travail à Paris. Les journalistes ignorent donc que, par la loi, je serais amené (comme tout fonctionnaire) à démissionner de mon activité professionnelle pour me consacrer entièrement à ce mandat national et à la vie locale saintongeaise. C'est lamentable d'écrire une idiotie pareille...
 
Mais peu importe : au passage, ils ont réussi à glisser, pour la deuxième fois de suite en à peine deux semaines, que je travaille en région parisienne. Et cela, c'est manifestement condamnable à leurs yeux, en tout cas c'est un fait politique beaucoup plus important que de cumuler les fonctions locales en famille.
 
Amis Saintais, dormez bien, la presse vous informe avec la plus grande objectivité !

27/04/2014

Communauté d'Agglomération de Saintes : Jean-Philippe Machon élu Président

Jean-Philippe Machon a été élu Président de la Communauté d'Agglomération de Saintes. Il a ensuite composé un bureau de 15 Vice-présidents dont j'ai l'honneur de faire partie :

1er Vice-président : Jean-Claude CLASSIQUE (Maire de Fontcouverte), en charge du tourisme

2ème Vice-président : Eric PANNAUD (Maire de Chaniers), en charge des affaires scolaires

3ème Vice-président : Philippe ROUET (Adjoint au Maire de Montils), en charge des finances et du budget

4ème Vice-présidente : Geneviève THOUARD (Maire de Le Seure), en charge des ressources humaines

5ème Vice-président : Jean-Pierre SAGOT (Maire de Chermignac), en charge de la représentation des communes hors Saintes et de la mutualisation

6ème Vice-président : Frédéric NEVEU (Adjoint au Maire de Saintes), en charge de la mobilité et des transports

7ème Vice-président : Patrick SIMON (Maire de Les Gonds), en charge de l'aménagement du territoire

8ème Vice-président : Philippe DELHOUME (Maire de Pessines), en charge de l'habitat

9ème Vice-président : Bruno DRAPRON (Adjoint au Maire de Saintes), en charge de la gestion et de la valorisation des déchets

10ème Vice-président : Alain MARGAT (Maire de Corme Royal), en charge du développement durable, de l'environnement et cogestion des déchets

11ème Vice-présidente : Céline VIOLLET (Adjointe au Maire de Saintes), en charge du numérique, des nouvelles technologies et de l'innovation

12ème Vice-président : Christian FOUGERAT (Maire de Burie), en charge de l'insertion et de l'économie solidaire

13ème Vice-présidente : Marie-Claude COLIN (Adjointe au Maire d'Ecoyeux), en charge de la mission locale et de la jeunesse

14ème Vice-président : Jean BRETHOME (Maire de Thénac), en charge de la politique de la ville et du CISPD

15ème Vice-président : Bernard BERTRAND (Adjoint au Maire de Saint-Georges-des-Coteaux), en charge du développement des équipements communautaires

24/04/2014

Jean-Philippe Machon candidat à la Présidence de la Communauté d'Agglomération de Saintes

Demain vendredi 25 avril, aura lieu l'élection du Président de la Communauté d'Agglomération de Saintes (à 17h30, au Hall Mendes France à Saintes). Jean-Philippe Machon a adressé une lettre à tous les délégués communautaires, maires et élus intercommunaux, pour expliquer ses motivations. C'est en effet une responsabilité importante, puisque la CDA exerce de nombreuses compétences, comme le développement économique, le tourisme, les transports, les affaires scolaires, l'aménagement territorial, la gestion des ordures ménagères... Cette élection est donc en quelque sorte le "troisième tour" des élections municipales.

Jean-Philippe Machon estime que la CDA amorce aujourd'hui une "étape charnière" de sa récente histoire et de son développement. Il est maintenant question de structurer et gérer la CDA, pour en optimiser les coûts de fonctionnement en mettant en œuvre la mutualisation. Et c'est en cela que la "ville-centre", Saintes, joue un rôle "absolument essentiel", pour rechercher un "effet de levier maximum au bénéfice des communes du territoire".

La gouvernance de la CDA est un véritable enjeu aux yeux de Jean-Philippe Machon, pour qui il est nécessaire d'améliorer "le contrôle des élus qui sont les décideurs" et de "mieux prendre en compte les avis de chaque commune dans le processus de décision".

Jean-Philippe Machon parle "d'obligation majeure de résultat", avec une "dynamique de performance et de réalisations essentielles au bénéfice des habitants", et ce "dans le plus strict respect des taux actuels d'imposition".

Jean-Philippe Machon explique enfin sa méthode de travail "fondée sur le dialogue et la concertation". En conclusion, il propose de "faire passer la CDA de l'ère du fonctionnement de démarrage à celle de l'optimisation, des projets et des investissements".

06/04/2014

Jean-Philippe Machon élu Maire de Saintes

Le premier Conseil municipal d'après-élections fut donc un moment fort, celui de l'installation de notre équipe et de l'élection de Jean-Philippe Machon en tant que Maire. Bravo et merci à lui pour avoir mené cette campagne respectueuse de tous les Saintais, avec un projet ambitieux et porteur d'avenir.

Pour ce qui me concerne, j'ai été élu adjoint au Maire et serai en charge des finances de la ville, des transports, de l'eau et de l'assainissement.

C'est avec la plus grande humilité que nous mesurons tous la tâche et les responsabilités qui sont désormais les nôtres.

01/04/2014

Election du Maire

Vendredi 4 avril à 17h30 en mairie

Venez nombreux pour assister à l'élection de Jean-Philippe Machon.

31/03/2014

Victoire de Jean-Philippe Machon

Un immense merci à toutes les Saintaises et les Saintais qui nous ont conduit à la victoire. Ce fut un très grand bonheur après 6 longues années dans l'opposition.

L'intelligence me pousse à ne pas chercher à me venger de nos adversaires qui ont dit tant de mal de nous durant la campagne, et avec une si grande agressivité... Oui, nous voulons rassembler.

Saintes mérite de la convivialité ! En tout cas, l'avenir de notre ville est plus important que des querelles entre la gauche et la droite...

28/03/2014

Fin de la campagne : Merci

C'est la fin de la campagne, mais c'est aussi certainement le début d'un nouveau souffle à Saintes, celui de la reconquête.

Merci à tous les bénévoles qui nous ont soutenus et à toutes les personnes qui ont rejoint notre comité de soutien. Qui aurait pu imaginer, en début de la campagne, il y a maintenant un an, que nous pourrions réunir plus de mille personnes lors de notre dernier meeting, hier soir au hall Mendes France.

Merci également à Jean-Philippe MACHON qui a mené une belle campagne, respectueuse de tous, porteuse d'idées de modernité pour notre ville, et qui a su animer notre équipe, mes colistières et colistiers avec lesquels nous avons partagé de très bons moments de convivialité.

A dimanche soir... pour je l'espère un grand moment de bonheur à Saintes, celui du nouveau souffle pour Saintes !

26/03/2014

Profession de foi de Jean-Philippe Machon : les 6 actions concrètes des 6 premiers mois

1. Faire l'état des lieux des comptes de la ville et proposer les premières pistes d'économies
2. Mettre en place les commissions de quartier pour développer l'écoute et la gestion de proximité
3. Démarrer les mesures pour faciliter le stationnement en centre-ville
4. Nettoyer la ville
5. Etablir les priorités d'engagement des travaux d'entretien de la voirie
6. Décider le maintien de toutes les écoles de la ville et lancer le projet de crèche à horaires élargis


25/03/2014

Jeudi 27 mars à 20h : dernier meeting

Vous êtes tous invités à la dernière grande réunion publique de Jean-Philippe Machon.
 
Merci de communiquer très largement sur cette réunion et sur l’importance de voter dimanche prochain afin de donner un nouveau souffle pour Saintes.
 
 

24/03/2014

Amplifier la dynamique au 2ème tour

Notre liste a recueilli 42,82 %, loin devant la candidate du PS 25,51% et le maire sortant 10,76%.

Un grand merci à toutes celles et ceux qui ont porté leur voix sur notre liste à l'occasion de ce 1er tour.

La campagne n'est pas terminée, et nous allons travailler et encore rassembler cette semaine pour amplifier cette belle dynamique.

Dimanche 30 mars, donnons un nouveau souffle à SAINTES avec Jean-Philippe MACHON.

22/03/2014

Une belle fin de campagne

Conformément à la loi, nous stoppons toute communication jusqu'à Dimanche minuit.
 
Merci de votre compréhension.
 
 
 

18/03/2014

Mobilisation autour de Jean-Philippe Machon

Demain mercredi, Jean-Pierre Raffarin sera à Saintes pour soutenir notre liste d'union de la droite et du centre droit, conduite par Jean-Philippe Machon.

17/03/2014

Dernière ligne droite avant le 1er tour

  • Lundi 17 mars à 20h : rendez-vous avec les professionnels de la santé à l’auditorium de la salle Saintonge

  •       Mardi 18 mars à 11h : tchat Sud-Ouest
 
  •       Mardi 18 mars de 18h à 19h30 et de 20h à 21h30 : réunion de quartier Saintes Vegas              
 
  •       Mercredi 19 mars à 11h45 à la permanence, mot de soutien de Jean-Pierre Raffarin, verre de l’amitié et déjeuner républicain à 13h au restaurant (Vegas)            
                                                                  
  •       Jeudi 20 mars à 20h : Meeting Hall Mendès France
 
  •       Vendredi 21 mars à 19h : rendez-vous avec les associations sportives, au centre de Loisirs Le Pidou
 

13/03/2014

12/03/2014

Jean Rouger vide les caisses avant de partir


Texte de mon intervention lors du Conseil municipal

Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les élus,

Je souhaite exprimer mon réel étonnement devant autant d'argent public distribué ce soir... à 13 jours des élections municipales, en pleine campagne officielle. J'ai fait le calcul de toutes les subventions qui vont être accordées par la dizaine de délibérations que vous présentez, il y en a pour 1 millions d'euros au total.

Alors vous allez certainement me répondre que c'est à cette période que, habituellement, les distributions de subventions municipales sont mises à l'ordre du jour du Conseil municipal de Saintes. Ce n'est pas vrai. Car j'ai ici les délibérations des années passées où certaines catégories de subventions ont été accordées en avril, en mai, en juin, voire plus tard dans l'année. De plus, vous conviendrez avec moi que cette année n'est pas une année ordinaire puisque, je le répète, personne n'ignore que le scrutin municipal sera déroule dans presque 10 jours.

Alors pourquoi autant de précipitation ? Peut-on y voir un intérêt électoraliste? La ficelle est quand même grosse... Et personne n'est vraiment dupe.

A titre personnel, je m'abstiendrai donc sur l'ensemble des délibérations concernant les subventions. Ceci ne vise aucunement les associations elle-mêmes, mais vise le respect de la démocratie locale et des électeurs.

Sur le budget "autre vie associative" par exemple, vous attribuerez ce soir 99,8% du budget annuel et il ne restera à la nouvelle équipe municipale que 734 € sur cette ligne budgétaire pour tout le reste de 2014. Sur le budget des associations sportives, vous allez distribuer 99, 94 % de l'enveloppe annuelle. Et ainsi de suite... Bref, d'une certaine manière, on peut considérer que vous videz les caisses.

Car vous auriez très bien pu procéder autrement en n'attribuant par exemple que 50% des enveloppes annuelles. Ceci aurait permis de ne pas pénaliser les associations qui ont un réel besoin de trésorerie pour financer leur fonctionnement au quotidien. Mais vous auriez dû, me semble-t-il, laisser 50% des enveloppes annuelles au libre discernement de la prochaine majorité municipale qui aurait pu, en avril ou en mai, attribuer des compléments ou ré-allouer les enveloppes en fonction de priorités nouvelles.

08/03/2014

Nouvelle baisse des dotations de l'Etat

La pression fiscale, sur les revenus des ménages et sur le résultat des entreprises, est devenue tellement prégnante au niveau national que le gouvernement n'osera certainement plus y toucher d'ici à 2017.

Pour autant, un mécanisme détourné est en marche afin d'augmenter la fiscalité, cette fois-ci au niveau local. En fait, l'Etat a décidé de diminuer ses concours financiers aux collectivités locales, ce qui entrainera nécessairement une hausse des impôts locaux dans certaines villes.

En effet, les ressources de fonctionnement des communes s'organisent autour de 2 grandes masses :
- la première provient des dotations de l'Etat (DGF, FNPIC, DSU, etc.)
- la deuxième provient de la fiscalité locale (taxe foncière, taxe d'habitation, cotisation foncière des entreprises, etc.)

Alors qu'une diminution de 1,5 milliards d'euros est actée pour 2014 et qu'il est prévu une baisse supplémentaire de 1,5 milliards d'euros en 2015, le gouvernement réfléchirait à diminuer ses dotations aux collectivités locales de 10 milliards d'euros d'ici à 2017.

Pour les nouveaux élus, la seule marge de manœuvre restera alors la baisse des dépenses de fonctionnement et donc de personnels, pour compenser cette forte baisse des recettes. On peut toutefois s'interroger sur la responsabilité des maires sortants, la plupart socialistes suite à la vague rose de 2008, qui ont multiplié les embauches de personnels dans les 6 dernières années.

A Saintes, Jean Rouger déclare haut et fort avoir maintenu les effectifs de la ville, sans augmentation. C'est vrai, mais il oublie juste de préciser que 120 agents ont été transférés de la ville à la Communauté d'Agglomération suite au transfert de la compétence scolaire.

Et puis à Saintes, Jean Rouger a déjà fait le "job" sur les impôts : hausse de 3% des taxes en 2009, puis hausse de 17% sur la taxe d'habitation en 2010, nous classant comme la commune la plus chère du département sur ce critère.

Ne nous trompons pas, les élections municipales cachent un enjeu majeur pour les Saintais : celui de la gestion financière de la commune qui a vu sa dette s'envoler de 50 % en 4 ans (encours de dette de 21 millions fin 2010, et prévu à 31 millions au budget voté pour la fin 2014).

Le temps des idéaux est fini : le pragmatisme appelle à voter pour une équipe compétente en la matière. En tout cas, nous en faisons un réel objectif...

Programme de Jean-Philippe Machon

Il sera distribué dans les boites aux lettres à Saintes dans les prochains jours.

27/02/2014

Rappel des résultats au premier tour des municipales à Saintes en 2008

En 2008, le taux de participation s'élevait à 61,04 %, soit moins que la moyenne nationale. Il est fort à parier que l'abstention sera encore plus forte cette année (même si l'offre électorale - probablement 6 listes - demeure large).


Tendance

Tête de liste

Voix

%Voix
Union de la gauche         Jean ROUGER     3 16628,89%
UMP - Div. droite         Bernadette SCHMITT     2 90126,47%
Div. gauche         Philippe CALLAUD     1 75816,04%
Centre-MoDem         Jean-Philippe ARDOUIN     1 51713,84%
Ext. gauche         Daniel METRAUD        729  6,65%
Div. droite         Pierre MAUDOUX        689  6,29%
Ext. gauche         Bernard CHRETIEN        199  1,82%
Nombre d'inscrits18 562
Nombre de suffrages exprimés11 330
Taux de participation61,04%
Blancs ou nuls (en pourcentage de votes exprimés)3,27%

22/02/2014

Municipales : "Un nouveau souffle pour Saintes" Jean-Philippe Machon en course


Article Le Littoral paru le vendredi 21 février

16/02/2014

Présentation de la liste de Jean-Philippe Machon "Un nouveau souffle pour Saintes"

Liste conduite par Jean-Philippe MACHON, soutenue par l'UMP et à l'UDI
 
 
Les Adjoints :
Marie-Line CHEMINADE : Patrimoine et Culture
Jean-Pierre ROUDIER : Ecoute et Proximité
Nelly VEILLET : Urbanisme et Commerces
Bruno DRAPRON : Jeunesse et Sports
Françoise BLEYNIE : Affaires scolaires
Frédéric NEVEU : Finances et Transports
Claude CHIRON : Affaires sociales
Marcel GINOUX : Sécurité
Céline VIOLLET : Ville intelligente
Dominique ARNAUD : Tourisme et Evènementiel
Annie TENDRON : Mobilité et Accessibilité
Gérard DESRENTES : Développement économique

Les Conseillers municipaux
Mélissa TROUVE
Christian SCHMITT
Fanny HERVE
Jean-Claude LANDREAU
Liliane ARNAUD
Christian BERTHELOT
Dominique DEREN
Jean ENGELKING
Caroline AUDOUIN
Philippe CREACHCADEC
Danièle COMBY
Jacques LOUBIERE
Marylise MOREAU
Nicolas GAZEAU
Claire CHATELAIS
Aziz BACHOUR
Nadine GAUTIER
Erol URAL
Lydie AURIOL
Wolfgang AUTEXIER
Brigitte BERTRAND
Romain GUERIVE

02/02/2014

Forum Ca bouge à Saintes : un raté et de l'argent public...

A Saintes, le Forum "Ca Bouge à Saintes" a engagé 4500 € de dépenses publiques (animateur 2000€, 2 campagnes de communication radio 1000€, réalisation des panneaux 1500€) sans compter la restauration et les heures supplémentaires des agents.

Mis à part les élus et les agents, peu de Saintais se sont déplacés : ce fut un vrai "bide".

Six mois avant le scrutin municipal, soit à compter du 1er septembre 2013, le Code électoral exclut toute campagne de promotion publicitaire des réalisations et de la gestion des collectivités intéressées par le scrutin.

On put tout de même lire sur un panneau : "une dette maîtrisée et une fiscalité stabilisée". Au-delà du mensonge (quand on se souvient, comme tous les Saintais, que le taux de taxe foncière a atteint un quasi-record en France suite aux augmentations décidées durant ce mandat), cette communication envers les électeurs aurait dû rester institutionnelle. Cette initiative est susceptible d'être appréciée comme inspirée par des considérations électorales.