29/05/2014

Du travail sur le fond !

Avec la hausse sans fin du chômage, François Hollande et toute la gauche se retrouvent affaiblis, pour ne pas dire anéantis. Les promesses électoralistes non tenues, les contradictions et les reniements permanents ont décrédibilisés le Parti Socialiste pour de nombreuses années aux yeux des électeurs et des abstentionnistes.

Pour autant, attendre 2017 pour espérer remporter la victoire a priori acquise avec un deuxième tour face à Marine Le Pen est un piège pour la droite républicaine. Certes cette tactique peut conduire à un triomphe électoral pour l'UMP, mais certainement pas pour la France.

Un grand parti comme l'UMP se doit de débattre autour d'idées, d'être une force de propositions, de soumettre des projets aux Français. Nous manquons cruellement d'une vision pour la France en 2020. Comment redonner du souffle à notre économie ? Comment réaliser des économies sans affaiblir la croissance ?

Au-delà des idées, nous devons nous tenir à une ligne politique. Certes les points de vue divergents sont source de richesse, mais nous ne pouvons pas continuer à émettre chacun ses propositions dans son coin. Les chapelles et les luttes de personnalités n'ont pas de sens si l'on veut présenter une réelle alternance politique. Prenons l'exemple de la réforme territoriale : que proposons-nous de façon partagée, quelle position adoptons-nous sur le fond ? Un simple redécoupage qui ne satisfera personne manque véritablement de profondeur et de réflexion, et les économies prétendues ne seront pas au rendez-vous. Pourquoi ne parle-t-on pas aussi de l'organisation de l'Etat par la même occasion ? Bref de toute l'organisation territoriale...

Aller de l'avant, réfléchir, débattre, adopter une ligne, voilà le travail sur le fond qui intéressera les électeurs !

26/05/2014

Ouvrir les yeux !

Comment les politiques peuvent-ils nous conduire, toujours plus loin, vers le gouffre ?

Pendant que la gauche négocie secrètement le traité transatlantique, Montebourg décrète haut et fort le protectionnisme. Pendant que la droite rejoue le duel Copé-Fillon et qu'elle relance le bal des egos, les projets politiques s'évaporent. La trahison est élevée en vertu. Et puis il y a les affaires, les écoutes, les fraudes...

Le populisme n'est pas qu'une tare, qu'une stratégie électorale. En quoi écouter le peuple serait-il contraire à l'idée républicaine ? En fait, les politiques de l'élite nationale se disent au fond d'eux que ce bas peuple est bien trop sot, que ces gens qu'ils voient de loin, à la télévision, sont d'un bien bas niveau, trop bêtes finalement pour comprendre ce qu'ils disent et ce qu'ils font en allant voter pour des idées contraires aux leurs. Manifestement ils n'ont rien compris. 

L'arrogance et la suffisance n'ont plus de limite. "Je les manipule", doivent même se dire certains pensant encore et toujours à leur retour pour sauver la France. D'autres, bien-pensants sans gêne, déclarent à qui veut l'entendre leur "incompréhension", en buvant les belles paroles qu'une radio comme France Info leur débite en consacrant des journées spéciales à la procréation médicalement assistée, à la future loi Taubira qui va conduire à libérer des criminels, ou à la dépénalisation du cannabis... Ouvrez les yeux, la France d'en haut ! La France d'en bas n'est pas si sotte ! Car elle au moins, elle voit...

Mon cœur est à droite, mais pas à l'extrême. Pour autant, je comprends ce ras-le-bol, je le partage même. Alors mettez au milieu de cette situation un Président de la République qui fait des déclarations solennelles pour ne rien dire, et tout est réuni pour qu'encore le Front National progresse, certes sans avoir les solutions, mais juste en faisant un vrai constat des problèmes.

20/05/2014

Accessibilité des transports publics

Il y a désormais presque 10 ans que les gouvernements successifs déplorent le manque d'infrastructures d'accès aux lieux publics pour les personnes à mobilité réduite, et notamment pour ce qui concerne les transports collectifs. En effet, en 2005, la loi "pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées" a imposé la mise aux normes d'accessibilité avant le 11 février 2015. A cet horizon, l'accessibilité de l'ensemble de la chaine des déplacements devait être garantie, quel que soit le handicap. Mais cette obligation semble loin d'être respectée et, face à ce constat, les pouvoirs publics viennent d'accorder des délais supplémentaires, allant de 3 à 9 ans pour les opérateurs de transport, à condition de s'engager sur un calendrier précis de financement et de travaux.

La Communauté d'Agglomération de Saintes est engagée dans un schéma directeur d'accessibilité de son service de transport public. Même si le financement des aménagements nécessaires sera difficile à trouver, il n'est pas question de reculer à nouveau devant cet objectif. A quoi serviraient des bus accessibles avec des rampes, si les points d'arrêt et les cheminements d'accès aux quais ne le sont pas ?

12/05/2014

Faire mieux avec moins...

La situation financière de la ville n'est pas catastrophique, mais elle est délicate.

L'endettement a atteint un plafond au-delà duquel il serait dangereux d'évoluer, et la fiscalité a été portée à un niveau record par la précédente municipalité.

La situation économique nationale est particulièrement préoccupante et, depuis trois ans, l'Etat réduit chaque année sa dotation aux collectivités locales.

L'équation financière devient donc compliquée et, dans ce contexte, nous avons lancé un audit des finances de la ville, destiné à orienter nos choix budgétaires des prochaines années, à commencer par 2015... Les résultats seront rapidement communiqués aux élus et aux services afin de mettre en œuvre cette discipline budgétaire dans leurs missions respectives. C'était une des promesses de campagne de Jean-Philippe Machon.

Au cours des années à venir, alors que nos ressources vont donc se réduire, nous devrons "faire mieux avec moins". Cet adage très souvent mis en pratique dans les entreprises doit également s'appliquer aux services publics, inévitablement.

Beaucoup de gains peuvent s'obtenir par une simple mutualisation avec les autres collectivités et les établissements publics communaux, comme la Communauté d'agglomération (CDA) ou encore le Centre communal d'action sociale (CCAS). Lors du prochain Conseil municipal, nous présenterons le projet de mutualiser les achats de gaz, par une commande groupée entre la ville, la CDA et le CCAS.

En matière d'économies, comme dans cet exemple, les bonnes idées ne sont ni de droite, ni de gauche, elles sont tout simplement bonnes, à porter au crédit de tous ceux qui travaillent pour la ville.

01/05/2014

Journal Sud Ouest : mon droit de réponse !

Je n'ai pas pu m'empêcher de sourire la semaine passée lors de la première réunion du Conseil communautaire de l'Agglomération de Saintes.
 
La Députée de notre circonscription Saintes / Saint-Jean d'Angély, Catherine Quéré, était accompagnée par son mari Jean-Yves Quéré, Conseiller Général de Saintes et... collaborateur parlementaire de son épouse.
 
Leur fille, Caroline Quéré, était elle-aussi présente en tant que Déléguée communautaire de la commune de Chaniers où, malgré l'appui familial, elle a été battue aux élections municipales de mars dernier par le nouveau maire Eric Pannaud.
 
La Communauté d'Agglomération de Saintes, ceux qui n'y voient qu'une strate de plus se demandent à quoi ça sert... au moins, c'est pratique pour les réunions de famille !
 
De cela, pas une seule ligne dans la rubrique satirique dans notre journal local Sud Ouest du samedi 26 avril... Par contre, ce quotidien a trouvé bon de rédiger un article à mon encontre (peut-être pour contrer mon élection de la veille en tant que Vice-président de l'Agglomération), parlant de mon "rêve" (en jouant sur le mot, c'est sympa !) d'élection en tant que Député, en écrivant d'ailleurs une contre-vérité incroyable. Selon Sud Ouest, je souhaiterais à tout prix remporter les prochaines législatives afin de me rapprocher de mon travail à Paris. Les journalistes ignorent donc que, par la loi, je serais amené (comme tout fonctionnaire) à démissionner de mon activité professionnelle pour me consacrer entièrement à ce mandat national et à la vie locale saintongeaise. C'est lamentable d'écrire une idiotie pareille...
 
Mais peu importe : au passage, ils ont réussi à glisser, pour la deuxième fois de suite en à peine deux semaines, que je travaille en région parisienne. Et cela, c'est manifestement condamnable à leurs yeux, en tout cas c'est un fait politique beaucoup plus important que de cumuler les fonctions locales en famille.
 
Amis Saintais, dormez bien, la presse vous informe avec la plus grande objectivité !