01/11/2010

Dérapage budgétaire (augmentation des impôts à Saintes)

Face à la vague de protestation suscitée par l'augmentation déraisonnable des impôts locaux à Saintes (+17% pour la taxe foncière), le Maire s'est senti obligé de se justifier lors du Conseil municipal du 4 octobre 2010. En effet, plus de mille personnes ont manifesté leur mécontentement et, pour certains, leur difficulté de paiement auprès du Service des impôts. A bout d'arguments et ne voulant pas reconnaître que la majorité actuelle est seule à l'origine de ce choix politique, Jean Rouger a choisi de reporter la faute sur les anciennes municipalités, de droite comme de gauche...
En éludant ainsi sa propre responsabilité, il s'est comporté de façon peu élégante et surtout mensongère. Et tout le monde en a pris pour son grade ! Une habitude pour Jean Rouger qui n'hésite pas à qualifier certains commerçants de "divas"...
Bernadette Schmitt et Michel Baron ont réagi avec dignité aux invectives de Jean Rouger. Le respect démocratique nous conduit à les saluer tous deux pour leur investissement personnel durant tant d'années au bénéfice des Saintais.

A dire vrai, le Maire et ses adjoints (Margarita Sola et Frédéric Mahaud) n'assument pas. Il est tellement plus simple de se défausser sur les autres... Visiblement, courage et politique ne font pas bon ménage à la Mairie ! Mais comment peuvent-ils aussi facilement oublier les projets onéreux qu'ils ont lancés depuis 2008 sans aucune évaluation de l'impact sur le budget : système de navettes pour la desserte du centre-ville inutilisé par la population et finalement abandonné à grands frais, quartier nouveau pour les gens du voyage pour un montant excessif de 3 millions d'euros, et maintenant le projet d'aménagement en centre-ville d'un salon de thé (luxueux !) pour la modique somme de 480.000 €... La liste entière serait bien longue.

Au titre de l'opposition, nous avons voté contre ces projets qui gaspillent l'argent sans améliorer au quotidien la vie des Saintais. A l’inverse, nous avons proposé des économies afin de limiter ce bond de la fiscalité locale. Par exemple, nous avons suggéré la cession de certains biens aliénables de la ville, une analyse détaillée visant la réduction des dépenses inutiles, une affectation systématique des économies à la réduction de la dette, et surtout la concentration des moyens financiers pour la création d'emplois. Mais nous n’avons pas été écoutés, par ceux-là même qui prônent si bien la démocratie participative…

Il est sûr maintenant que la gauche n'osera plus augmenter les impôts. Nous y serons vigilants. Mais Saintes restera longtemps dans les statistiques comme étant la ville la plus chère du département. De quoi repousser toutes les personnes qui entreprennent et qui croient en cette ville...

La politique nationale, qui intéresse tant les élus de gauche à la Mairie, leur font oublier l'importance des décisions locales et leurs conséquences sur les habitants. De notre point de vue, nous préférons travailler concrètement sur les dossiers et nous nous mobilisons pour en connaître les détails malgré le manque de transparence de l'équipe Rouger. Nous nous organisons pour être en mesure d'assumer les responsabilités après les prochaines élections municipales. Nous comptons sur votre soutien, dès maintenant.

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