Je regrette vivement la fermeture de la maternité de l’Hôpital de Saint-Jean d’Angély, qui assurait un véritable service de proximité à la population.
C’est un pas de plus vers l'abandon du secteur rural. C'est le recul du service public, une nouvelle fois. Certes, on ne peut pas mettre de côté les questions financières, mais cet aspect des choses ne peut pas tout commander !
Je note au passage qu'à la fois Madame le Maire de Saint-Jean d'Angély et Madame le Député, toutes deux socialistes, n'ont pas su utiliser leurs possibilités d'actions pour empêcher cette fermeture.
L’hôpital de Saintes va maintenant s’occuper de la maternité pour son territoire de santé ainsi que ceux de Saint-Jean d’Angely et de Royan, ce qui représente un territoire très important. C’est une vraie question d’aménagement du territoire de la Saintonge qui semble avoir été ignorée.
Par ailleurs, je suis satisfait qu’un centre périnatal de proximité soit créé de façon à ce que les femmes enceintes soient suivies à Saint-Jean d’Angély mais cela pose la question de leur transport à Saintes si elles n’ont pas de moyen de locomotion.
Enfin si je suis élu député de cette circonscription, je me mobiliserai pour que cet hôpital continue d’assurer sa mission de service public de proximité en conservant notamment sa chirurgie.
Beaucoup d'annonces sont faites aujourd'hui garantissant le maintien de certaines activités de soin, il faut s'en féliciter mais il convient de rester particulièrement vigilant. En effet, à force de répéter qu'il faut fermer les spécialités déficitaires ou dangereuses (car trop peu d'activités) comme c'est le cas cette fois-ci pour la maternité, qui peut réellement garantir que cette question ne sera pas de nouveau posée dans 3, 5 ou 10 ans pour la chirurgie, puis l'ensemble de l'activité hospitalière ?
Et puis, si on poursuit toujours le même raisonnement, il faudrait fermer la Sous-préfecture de Saint-Jean, par nature déficitaire, et les trésoreries pas assez sécurisées... Ce qui m'inquiète, au final, c'est bien cette spirale négative concernant l'aménagement du territoire, ou en tout cas le manque d'une réflexion globale, ainsi qu'une forme de désertification des services publics en secteur rural.
Beaucoup d'annonces sont faites aujourd'hui garantissant le maintien de certaines activités de soin, il faut s'en féliciter mais il convient de rester particulièrement vigilant. En effet, à force de répéter qu'il faut fermer les spécialités déficitaires ou dangereuses (car trop peu d'activités) comme c'est le cas cette fois-ci pour la maternité, qui peut réellement garantir que cette question ne sera pas de nouveau posée dans 3, 5 ou 10 ans pour la chirurgie, puis l'ensemble de l'activité hospitalière ?
Et puis, si on poursuit toujours le même raisonnement, il faudrait fermer la Sous-préfecture de Saint-Jean, par nature déficitaire, et les trésoreries pas assez sécurisées... Ce qui m'inquiète, au final, c'est bien cette spirale négative concernant l'aménagement du territoire, ou en tout cas le manque d'une réflexion globale, ainsi qu'une forme de désertification des services publics en secteur rural.
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