26/12/2013

Un gouffre "grandeur nature"

Lors du dernier Conseil municipal, le 20 décembre, Jean Rouger a présenté une décision modificative de plus de 2 millions d'euros en moins-value d'investissement. Imaginons une seule minute si une telle situation se présentait dans le monde de l'entreprise avec un collaborateur qui viendrait lors d'un comité de direction reconnaître devant ses collègues, à dix jours de la fin de l'année, qu'il lui manque plus de 2 millions d'euros pour boucler son budget. Et en plus avec la mine réjouie...

Cette somme très importante au regard du budget d'investissement total de la ville correspond à la vente des terrains de sport Yvon Chevalier qui était budgétée en 2013 pour 3,9 millions d'euros et qui n'a pas été réalisée sur cet exercice pour cause "d'aléas" selon les propres mots de Frédéric Mahaud.

Les économies de bout de chandelle sur d'autres opérations n'ont pas suffi. Et pour compenser la différence, la ville a dû souscrire un nouvel emprunt d'1,8 millions d'euros, portant ainsi l'encours de dette à un montant jamais atteint, à plus de 30 millions d'euros en fin de mandat, alors qu'il était de 21 millions lorsque Jean Rouger est arrivé dans le fauteuil de maire en 2008. Près de 50% en plus, pas mal non pour un seul homme ? Le même homme qui a augmenté la taxe foncière de plus de 20 % (3% en 2009 + 17% en 2010) !

La future liste de Jean Rouger s'appelle "Grandeur nature". Je trouve que ce nom est bien choisi. Car en matière financière, c'est bien un gouffre grandeur nature que Jean Rouger et ses adjoints ont creusé...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire