Pendant
que les socialistes nous jouent une pantomime de démocratie locale sur fond de
rancœurs personnelles, la situation à Saintes continue à se dégrader à l’image
d’ailleurs de ce qui se passe au niveau national.
Veut-on
la mort de Saintes ? La question est posée. Car après la catastrophe du
Crédit Agricole, qui quitte Saintes pour s’installer dans une autre
municipalité socialiste, c’est au tour de la base aérienne 722 d’être mise à
mal. Le dossier rendu public par le Ministère de la Défense fait en effet état
de la suppression d’une quarantaine de postes dès 2014 à la BA 722 de Saintes. De
cela les socialistes n’en parlent point dans leurs débats internes…
Et
on apprend en coulisse que ce n’est peut-être qu’un début ! Car il est
envisagé que d’autres annonces de suppressions soient faites… en juin 2014,
juste après les élections municipales !
A
quoi bon avoir un maire socialiste, une conseillère générale socialiste
candidate à la mairie, une députée socialiste qui chaperonne son attaché
parlementaire lui-aussi candidat à la mairie, et une présidente de région
socialiste, si les intérêts de la ville ne sont pas protégés ? Les
conséquences à moyen et long termes de la restructuration de la base de Paban
sont pourtant dramatiques et c’est ce qui nous fait tous réagir.
Saintes
n’est pas une ville industrielle et la BA 722 est une école d’enseignement
technique. Or c’est justement la formation spécialisée comme celle de Paban qui
permet de créer des emplois qualifiés notamment dans les PME, et c’est avec ce
type d’emplois que l’on pourra retenir les jeunes à Saintes.
C’est
donc bien l’avenir de notre cité, et celui des jeunes en particulier, qui est
en jeu. C’est cet avenir qui est littéralement sacrifié par nos élus de gauche
pourtant proches du gouvernement.
Développer
et renforcer la formation spécialisée doit être une priorité. Il est donc temps
de changer d’approche, d’établir une écoute et un dialogue véritable avec tous
les acteurs porteurs de projets d’avenir pour Saintes et sa région. Il faut
anticiper les décisions négatives et défavorables à Saintes. Il faut donner un
nouveau souffle à cette ville : c’est le projet sur lequel nous
travaillons, avec Jean-Philippe Machon, pour constituer la prochaine équipe municipale.
Nous
invitons tous ceux qui en ont assez des pertes d’emplois comme au Crédit
Agricole ou à la base de Paban et qui refusent le déclin à Saintes, à venir
nous rejoindre pour contribuer à mettre en place un véritable changement sur la
méthode et sur le fond.
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